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Dormition de la Vierge
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Description de l’antiquite :

"Dormition de la Vierge"
Alors Jean dit : « Plût à Dieu que tous mes frères, les apôtres, soient ici… » Et à ces mots, tous les apôtres furent enlevés par des nuées, quittèrent les lieux où ils prêchaient et furent conduits devant la porte de la Vierge Marie.  

Jacques de Voragine, La Légende dorée

La Mort de la Vierge était un sujet prisé des peintres de la Renaissance. Ces tableaux sont souvent appelés Dormition (« endormissement ») de la Vierge, car, selon la tradition, elle ne mourut pas d'une mort humaine traditionnelle.

Le récit de la Dormition ne figure pas dans la Bible, mais fait partie des nombreux récits extrabibliques qui se sont accumulés durant l'Antiquité tardive et le Moyen Âge, à mesure que le christianisme se répandait au Levant et en Europe. Nombre de ces récits, ainsi que des légendes de saints chrétiens, furent compilés dans un ouvrage (La Légende dorée) par l'archevêque génois Jacques de Voragine au XIIIe siècle. On peut le considérer comme un recueil de récits chrétiens populaires. Ces récits étaient importants pour les chrétiens de la Renaissance et, par conséquent, constituaient des sujets de prédilection pour les peintres soucieux de plaire à leurs clients.

La Vierge, bien sûr, occupe le centre de la composition, entourée des apôtres. Elle est plus âgée que celles généralement représentées dans d'autres scènes (par exemple, la mort du Christ), et l'on peut imaginer que notre scène se déroule plusieurs décennies plus tard. Ses yeux sont clos et elle arbore un sourire serein, comme prête à rencontrer Dieu.

Selon la Légende dorée, l'apôtre Jean, à qui Jésus avait confié sa mère avant sa mort (Jean 19, 26-27), vivait près de Marie et fut le premier à arriver à ses côtés. Il pria alors Dieu pour que ses compagnons apôtres soient également présents ; et ils furent ainsi transportés de leurs missions respectives, dispersées aux quatre coins du monde.

Toujours selon la Légende dorée, un ange, à la gauche de Marie, lui tend une palme, que les apôtres devaient porter lors de ses funérailles.

À la droite de Marie se tient l'apôtre Pierre. Son visage est empreint de tristesse, le front plissé. Il nous regarde droit dans les yeux, tenant un livre de prières d'une main et désignant la Vierge de l'autre ; il officie lors de l'office et nous accueille dans la scène.

On compte onze apôtres au total : seul Thomas est absent ; selon la tradition, il est arrivé en retard, manquant ainsi le passage de la Vierge et doutant, comme à son habitude, de son Assomption ultérieure. Chaque apôtre est peint individuellement, avec des traits distinctifs ; certains portent une barbe fournie, d'autres sont rasés de près ; certains ont de longs cheveux ondulés, d'autres des cheveux plus courts et bouclés. Ces visages sont-ils inspirés de personnes réelles connues du peintre ? L'un d'eux est-il le commanditaire de l'œuvre ? Ou peut-être le peintre a-t-il inséré un autoportrait dans la scène ?

Une restauration minutieuse a permis d'éliminer plusieurs couches de vernis, révélant les couleurs éclatantes de la peinture originale : les bruns des colonnes de marbre, les tuniques vertes et de différentes nuances de rouge, et le bleu traditionnel des vêtements de la Vierge.   Notre tableau est un exemple remarquable de Dormition de la Renaissance. Une ancienne étiquette l'attribue à Jörg Breu l'Ancien (1475/80-1537), peintre bavarois de premier plan actif au début du XVIe siècle. Breu était réputé pour ses couleurs éclatantes, notamment dans ses œuvres tardives. Bien que l'on observe des similitudes stylistiques entre notre tableau et ceux de Breu l'Ancien, il est plus probable qu'il soit l'œuvre d'un autre artiste bavarois de renom, contemporain de la même époque.

Notre artiste a manifestement été influencé par des modèles italiens, comme beaucoup de peintres bavarois du début du XVIe siècle. Il utilise également la perspective pour composer la scène, à l'instar de ses homologues italiens. La maîtrise de la perspective par notre artiste est pleinement manifeste dans cette toile. Au-dessus de la Vierge, de l'Ange et des Apôtres, notre regard est attiré par l'arrière du bâtiment où des portails s'ouvrent sur un ciel d'un bleu limpide : un aperçu du paradis où Dieu accueillera bientôt la Vierge.

Provenance : Collection Bochmann, Meerane, Allemagne ; puis collection privée bavaroise.
Prix: 8 950 €
Artiste: école Bavaroise, Vers 1530
Epoque: 16ème siècle
Style: Haute époque-Renaissance-Louis XIII
Etat: Restauré

Matière: Huile sur bois
Largeur: framed: 61 cm; painted surface: 45.7 cm
Hauteur: framed: 81.3 cm; painted surface: 66 cm

Référence (ID): 1657364
Disponibilité: En stock
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Dormition de la Vierge
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