Mais ce qui distingue véritablement cette pièce et l’élève au rang d’objet de collection très exclusif, c’est la scène érotique située à six heures : une représentation intime d’un gentleman et d’une dame sur un divan. Cette scène est également animée et s’active en même temps que la sonnerie lorsque l’on presse la couronne de la montre. L’ensemble a été exécuté avec un travail de gravure et de dorure d’une finesse remarquable, révélant un niveau de détail, d’ingéniosité mécanique et de malice typiques de l’érotisme éclairé de l’époque.
Le boîtier est en or massif et conserve un délicat guilloché sur le couvercle arrière, qui est en excellent état. Le cadran principal est en argent. En ouvrant le couvercle intérieur, on découvre un mouvement à coq décoré de motifs floraux, conservant son échappement d’origine, typique des mécanismes du début du XIXe siècle.
Le mouvement est un exemple exceptionnel de micromécanique de haute précision. Les pièces sont d’origine et l’état général est très bon. La sonnerie et le système d’automates sont fonctionnels, bien que, comme pour toute pièce d’horlogerie ancienne de ce niveau, on puisse noter un certain vieillissement esthétique. Mécaniquement, tout fonctionne correctement. Ce type de montre était considéré comme une véritable œuvre d’art, destinée à une clientèle très exclusive, fabriquée dans de petits ateliers parisiens spécialisés dans l’horlogerie érotique.
Une opportunité exceptionnelle d’acquérir un joyau historique à forte valeur de collection et d’investissement. Cette pièce suscite non seulement l’admiration par sa valeur artistique et technique, mais exprime aussi un caractère provocateur et un clin d’œil à l’humour raffiné de la haute société de l’époque. Idéale pour les collectionneurs à la recherche d’une pièce rare, singulière et pratiquement introuvable.
Une pièce spectaculaire à exposer dans une collection privée d’horlogerie ancienne ou dans un cabinet de curiosités.
Ne laissez pas passer l’occasion d’acquérir une pièce absolument unique.
Dimensions : 55 mm (2,17 in). Poids : 117 g.
Histoire des montres automates érotiques
Les montres automates érotiques sont apparues au XVIIIe siècle, principalement en Suisse et en France, dans un contexte où la bourgeoisie et la noblesse européennes commençaient à rechercher des objets allant au-delà de la simple fonction utilitaire. Ces montres, conçues à la fois comme mécanismes et comme divertissement, étaient une combinaison d’ingénierie avancée, d’humour raffiné et de provocation sensuelle. Elles étaient commandées par des clients fortunés désireux de posséder des pièces exclusives et audacieuses, souvent offertes comme cadeaux intimes ou destinées à être montrées discrètement lors de réunions privées.
Contrairement aux montres classiques, les automates érotiques incorporaient des scènes animées activées par ressorts ou leviers, souvent dissimulés. Le contenu de ces scènes variait du suggestif à l’explicitement érotique, toujours dans le goût esthétique et les codes de l’art rococo ou néoclassique. Il ne s’agissait pas d’objets scandaleux, mais de pièces raffinées à visée ludique.
Les scènes mettaient fréquemment en scène des couples dans des situations amoureuses, sur des divans, dans des jardins secrets ou inspirées de la mythologie. Ces montres étaient presque toujours réalisées en éditions limitées et extrêmement coûteuses, réservées à l’élite. Certains des ateliers les plus réputés se trouvaient à Genève et à Paris, villes où cette microindustrie de luxe a prospéré.
Avec l’arrivée du puritanisme au XIXe siècle et les changements culturels, beaucoup de ces montres furent cachées, démontées ou modifiées. Aujourd’hui, les pièces ayant survécu en bon état sont extrêmement rares, et leur valeur a considérablement augmenté auprès des collectionneurs d’art, d’horlogerie et de curiosités anciennes. Posséder une montre automate érotique originale du XIXe siècle, c’est non seulement détenir un mécanisme sophistiqué, mais aussi une pièce d’histoire culturelle révélant beaucoup sur les goûts, les libertés et les secrets de la haute société européenne de l’époque.