Le travail du verre ancien à chaud peut se faire lorsque la température atteint un palier situé entre 800° et 1150°. A ce stade, le verre atteint la viscosité idéale pour sa transformation. Suivant les besoins de chaque artiste, le verre va être soit soufflé à la canne. soit moulé-pressé, soit moulé, soit coulé, soit thermoformé. soit chauffé au chalumeau, etc… Ces techniques transforment le verre « à chaud ».

La technique la plus répandue des techniques est le verre soufflé, cueilli en fusion à la canne creuse dans le four, puis soufflé, formé à l’aide de différents instruments
La bulle de verre chaud ainsi obtenue peut être colorée, épaissie, rendue opaque grace à tout un jeu d’oxydes, d’émaux, de feuilles de métaux, or, argent, cuivre, etc. composé et appliqué sur la forme puis recouvert de verre transparent. La couleur peut aussi recouvrir complètement la bulle de verre clair , c’est alors la technique du verre doublé ou triplé.

(c) En vente sur Proantic, galerie GSLR Antiques, Proantic
la technique dite « overlay »
Cette technique de superposition de pâtes , déjà parfaitement maîtrisée dans le monde romain, donna naissance à tout cet art de la glyptique si réputé dans l’Antiquité.
En Chine, ce même procédé se développa aux XVIIIe et XIXe siècles autour d’une production de tabatières et de vases à décors de fleurs de lotus, de poissons et de scènes figuratives.

(c) Galerie Le Rempart, Proantic.
Un vase, un flacon ou une carafes overlay est un objet en cristal ou en opaline formé de deux ou trois couches opaques ou translucides de couleurs différentes superposées mais il peut être aussi en cristal doublé ou triplé sur émail . Il est ensuite taillé à froid en creux ou en relief pour former des réserves aux couleurs contrastées et faire apparaître le motif.