L’azulejo, la genèse d’un art

Regards croisés sur les ateliers de la péninsule ibérique au temps des Philippe (1556-1668)

Habillant les murs d’églises, de palais et de patios, Céline Ventura Teixeira l’azulejo a transcendé les frontières et les siècles. Il constitue non seulement une pratique ornementale représentative des goûts d’une époque mais aussi l’expression d’un savoir-faire développé par des faïenciers qui n’ont eu de cesse de perfectionner le geste et l’objet.

La mise en regard des ateliers de Lisbonne, Talavera de la Reina et Séville fait émerger de nouvelles problématiques liées aux processus de création issus de plusieurs savoir-faire et appartenant aussi bien à la sphère artisanale qu’artistique.

Successivement mentionnés dans la documentation archivistique comme simples potiers puis comme faïenciers et enfin comme peintres d’azulejos, ces « faiseurs d’images émaillées » voient leur statut social évoluer progressivement. Les migrations d’artistes, la circulation de modèles, la valeur et le rôle politique attribués à l’azulejo ou encore l’impact de la politique religieuse sur les programmes ornementaux font partie des axes privilégiés de cette étude afin de reconstituer les relations entre les ateliers de la Péninsule.

Auteur: Céline Ventura Teixeira

Editeurs:  Mare Et Martin Arts

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