La cassolette est servant de brûle parfum, représenté en motif décoratif ou sculpté sur certains meubles, à la fin du XVIIIème siècle.
Il existe aussi des cassolettes qui, munies d’une lampe à esprit-de-vin, font évaporer des eaux de senteur. Ce meuble, aussi appelé brûle-parfum, se compose souvent d’un tripode supportant le vase.
Sont également nommés » cassolettes » des objets de décoration en forme de petit vase , le plus souvent en métal précieux, de forme variée, ayant un couvercle percé de trous et servant à brûler ou à évaporer des parfums.
Les parfums et leurs emplois remontent à la nuit des temps, suivant les civilisations.
Il semble que ce soit au Proche-Orient, vers 7000 ans av. J.-C., que remontent les premiers objets considérés comme vases à parfums et à cosmétiques. Ces civilisations usent de diverses matières odorantes, principalement des résines largement utilisées, dès 4000 ans av. J.-C., en fumigations rituelles, dans des encensoirs ou des brûle-parfums, dévolues aux dieux et réservées aux familles royales.
Au sein des civilisations antiques, les matières premières brutes des parfums (fleurs, plantes aromatiques et résines) sont réservées au culte des Dieux. Egyptiens et Grecs brûlent des essences aromatiques(baumes, plantes et résines) en l’honneur des divinités car le parfum exalte alors leur beauté et puissance. Le mot parfum vient d’ailleurs du latin » per fumum » : » par la fumée « .
Dans ce contexte de grande religiosité, l’usage des substances odorantes s’intensifie et leurs supports évoluent: fumigations, huiles, baumes, liqueurs fermentées… Le parfum est également progressivement associé à la beauté féminine grâce à la reine Cléopâtre qui l’utilise en onguents ou en bains parfumés.
La cassolette en architecture se dit d’un ornement figurant un vase d’où s’échappent des flammes ou de la vapeur, employé en particulier au sommet du candélabre (petit autel antique), formant un motif d’amortissement sur un fronton, ou placé au milieu de rinceaux dans certains bas-reliefs qui décorent la frise des entablements d’ordre ionique et corinthien.
On en trouve dans les décors de jean 1er berain au XVIIIème siècle et dans ceux de claude III Audran. Elles sont souvent reproduites en bronze.