Huile sur carton présentant un bouquet de fleurs dans un vase en faïence.
Format 33x46cm
Peintue en bon état général mais on notera un manque dû à un frottement en bas au milieu.
Œuvre non signée attribuée à Auguste Boulard suite à une exposition de l'artiste au musée d'art et d'histoire Louis -Selencq 95290 L'isle-Adam qui eut lieu de septembre à décembre 1994.
Né rue Saint-Antoine à Paris2, Auguste Marie Boulard devient en 1841 élève de Léon Cognietdurant trois années, avant de s’installer en 1843 à Anvers, où il possède de la famille, réside Groenplaats, y exécute des marines et des scènes de pêches et copie dans les églises et musées les maîtres flamands, dont Rubens et Antoine van Dyck3.
Revenu à Paris et résidant de nouveau dans le quartier du Marais, il fréquente le sculpteur Geoffroy-Dechaume, les peintres Jean-François Millet, Eugène Delacroix et le poète Charles Baudelaire. Il intègre le groupe de l’île Saint-Louis, habitant au 13, quai d'Anjou, et donne des cours de peinture, entre autres Louis Lemaire4.
Boulard débute au Salon en 1847 avec un portrait5 et y envoie régulièrement des scènes de genre, des natures mortes, des paysages, des marines, des scènes d’intérieurs et des portraits, jusqu'en 1868 ; à cette date, son adresse est au 16, quai d'Anjou6.
En 1856, il réside une partie de l'année à Champagne-sur-Oise où il a acheté une petite maison-atelier, et rencontre Jules Dupré qui devient son véritable maître7 ; celui-ci le fait entrer dans le groupe de L’Isle-Adam qui réunit Charles-François Daubigny, Honoré Daumier, Théodore Rousseau et Camille Corot.
Marié, il a deux fils qui deviennent artistes : Auguste Laurent Boulard (dit le « fils », 1852-1927), peintre et graveur, élève de Félix Bracquemond8 et Émile-Alexandre Boulard(1863-1943), peintre, élève de son père.
À partir de 1865, il réside à Cayeux et se consacre aux scènes rustiques, aux représentations de la vie rurale et s’intéresse aussi aux pêcheurs et à leurs intérieurs ; Cayeux où il s'était installé avec Dupré9.
En 1878, il fait partie du comité de l'exposition chez Durand-Ruel consacrée à Honoré Daumier, dont il était l'ami10.
Le 20 juin 1896, après 25 ans de silence, Boulard se décide à exposer ses œuvres chez Georges Petit, encouragé par un comité d'amis et de critiques, dont Arsène Alexandre, Léonce Bénédite, Georges d'Esparbès, Gustave Geffroy, Roger Marx ou encore Adolphe Willette11.
 
                        
 
                        
                     
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                            



































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