L’or des feuilles domine la composition, posé en touches légères, superposées aux troncs et au sol. Sur la droite, des troncs aux contours marqués, soulignés de bleu, structurent la scène qui tend vers l’abstraction.
L’œuvre est signée en bas à droite.
L’œuvre est placée sous passe-partout, sous verre, bordée d’une baguette dorée. Le tout est en excellent état.
L’artiste
Né à Lyon en 1918 d'un père médecin, Henri-André Martin partage son enfance entre Saint-Étienne et la maison familiale bressanne. Dès l'adolescence, il s'intéresse à la peinture et se forme auprès de Joseph Lamberton, peintre et sculpteur stéphanois, Henri Grosjean, peintre de la Bresse et du Jura, et Pierre Eugène Montezin, puis suit les cours de l'École des Beaux-Arts de Lyon.
Contraint par la volonté parentale de renoncer à sa vocation picturale, il se tourne vers la médecine et devient un brillant chirurgien ORL à Lyon, membre correspondant de l'Institut de France. Néanmoins, il continue de peindre tout au long de sa vie, développant une œuvre riche centrée sur les paysages, natures mortes et nus dans un style pointilliste.
Il remporte le Prix Maurice Utrillo en 1964 et la médaille d'honneur de la Société lyonnaise des Beaux. Il expose dans de nombreuses galeries françaises et étrangères, notamment à New York, Francfort et Genève. Il dispose de trois ateliers : à Lyon boulevard des Belges, en Provence (Saint-Tropez puis Éygalières), et à Paris rue du Saint-Gothard. Henri-André Martin décède en 2004, laissant le souvenir d'un homme sachant manier avec élégance bistouri et pinceau.
Œuvre visible à la galerie (07240)
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