Antoon van Dyck (1599-1641) atelier. Le repos de la sainte famille en Egypte vers 1640

Antoon van Dyck (1599-1641) atelier. Le repos de la sainte famille en Egypte vers 1640

Huile sur toile rentoilée de 81 cm par 68 cm.
Cadre ancien de 95 cm par 80 cm.

Notre tableau est une version d’atelier avec de nombreuses variantes d’après l’original peint en 1630 qui se trouve à la Pinacothèque de Munich. Nos recherches nous mènent à un des tous derniers élèves du Maître qui a également œuvré au sein de l’atelier juste avant la mort du Maître : Pieter I Thys (1624-1677). (Œuvres connues qui ont pu être réalisées dans ces années 1640/1650 : Noli tangere vendu par Sotheby’s le 04 décembre 2008 ; Saint Jérôme, toujours chez Sotheby’s le 03 juillet 1991).  

Antoon van Dyck (1599-1641).

Reçu maître dès 1618, il devient l'assistant de Rubens, dont il subit fortement l'influence. Fixé de 1623 à 1627 à Gênes, il y renouvelle l'art du portrait d'apparat et compose pour les églises des œuvres d'un baroquisme élégant. À Anvers, il revient à la formule flamande du portrait à mi-corps et donne de nouvelles compositions religieuses. Appelé en Angleterre en 1632, peintre du roi, comblé d'honneurs, il exécute près de quatre cents portraits, dont certains sont des chefs-d'œuvre de virtuosité, d'une distinction extrême (Trois Enfants de Charles Ier, 1635, galerie Sabauda, Turin). Son influence sur l'école anglaise sera immense. Son grand succès a amené van Dyck à entretenir un grand atelier à Londres Selon certains visiteurs, il faisait généralement un dessin sur papier qui était ensuite agrandi sur une toile par un assistant, puis il peignait lui-même la tête, les vêtements étant faits par des peintres de l'atelier et souvent envoyés à des spécialistes. En outre, de nombreuses copies étaient produites, sans qu'il intervienne ou presque, par son atelier ainsi que par des copistes professionnels et plus tard des peintres, ce qui explique qu'à la fin du XIXe siècle le nombre de tableaux qui lui étaient attribués était devenu énorme, comme ce fut le cas pour d'autres artistes tels que Rembrandt, Le Titien et d'autres. Les noms des quelques assistants connus de l'atelier londonien de van Dyck sont néerlandais ou flamand. Il semble avoir préféré former des artistes flamands. Parmi ses élèves, il faut citer le peintre néerlandais Adriaen Hanneman qui retourna dans sa ville natale de La Haye en 1638 pour y devenir un portraitiste influent. Le peintre flamand Pieter Thijs apprend le portrait et la peinture d’histoire dans l'atelier de van Dyck et est considéré comme l'un des derniers élèves de van Dyck.