1704 – Le Salon, les Arts et le Roi

1704 – Le Salon, les Arts et le Roi

L’exposition est présenté aux écuries du domaine de Sceaux  jusqu’au 30 juin 2013

1704 – Le Salon, les Arts et le Roi

Les Ecuries du Domaine de Sceaux, le musée de l’Île-de-France présentera une exposition au sujet totalement inédit : elle permettra de rassembler une partie des quelques 500 œuvres qui ornèrent la Grande Galerie du Louvre, il y a un peu plus de 300 ans, à l’occasion du Salon de 1704, un peu plus de 10 ans avant la mort de Louis XIV. Sous l’Ancien Régime, le Salon était organisé par l’Académie royale de peinture et de sculpture et présentait les œuvres des plus grands artistes de l’époque. Il se situe en cela à l’origine du concept moderne d’exposition.

1704 – Le Salon, les Arts et le Roi
Jacques Van Schuppen (1670-1751)
Jeune fille sur une escarpolette, vers 1704
Château de Parentignat, collection Lastic

Cette exposition est la première du genre. Jamais aucun des premiers grands salons artistiques organisés par l’Académie royale à partir de 1667 n’avait encore fait l’objet d’une exposition. Le Festin de Didon et Enée, œuvre majeure du peintre François de Troy, classée trésor national et acquise par le musée de l’Île-de-France en 2008, est le point de départ de cette exposition qui exhumera la mémoire du Salon de 1704 où ce tableau fut révélé au public.

1704 – Le Salon, les Arts et le Roi
François Desportes (1661-1743)
Chasse au sanglier
Château de Parentignat, collection Lastic
(c) David Bordes

L’exposition 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi donnera à contempler des œuvres variées (peintures, sculptures, dessins et estampes), rarement ou jamais montrées, représentatives des partis pris esthétiques de la fin du règne du Roi-Soleil :Noël et Antoine Coypel, François Marot et Jean Jouvenet, Louis de Boullogne, Nicolas de Largillierre et Hyacinthe Rigaud, Jean-Baptiste Santerre et Jacques Van Schuppen, Antoine Coysevox et Robert Le Lorrain, parmi d’autres, réserveront bien des surprises aux visiteurs.

1704 – Le Salon, les Arts et le Roi
Noël Coypel,
Déjanire envoyant à Hercule la chemise empoisonnée, Av 1699
Musée national des châteaux de versailles et de Trianon
(c) RMN

L’ordonnancement classique des tableaux commençait alors à être bousculé par la référence à Pierre-Paul Rubens et par les défenseurs de l’harmonie chromatique. Cette exposition offrira ainsi une occasion sans précédent d’évoquer le contexte de création artistique de l’époque, le rôle de l’Académie royale, créée en 1648, et l’émergence du concept d’exposition.

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