Le cadran émaillé blanc, pur et épuré, présente des chiffres arabes stylisés dans une disposition classique et lisible, accompagné d’aiguilles de type “pomme” en acier bleui, gage de distinction. À six heures se trouve la petite seconde, tandis que l’aiguille centrale longue sert de trotteuse pour le chronomètre, soulignant clairement la vocation technique et précise de la pièce. L’ensemble révèle un design pensé pour un usage professionnel et pratique, sans renoncer à l’élégance.
Le mouvement, visible à l’intérieur, se présente dans un état impeccable : très propre, soigné et esthétiquement harmonieux, témoignant d’une conservation exemplaire et d’un remarquable niveau de finition. Chaque roue, chaque axe, chaque composant paraît comme neuf, confirmant la qualité de fabrication et l’usage soigneux de cette montre depuis plus d’un siècle.
L’intérieur de chacun des couvercles porte le poinçon suisse d’or 18K (marqué “K18”) accompagné du numéro de série 186207. De plus, le blason commémoratif gravé de l’“Exposition Universelle” mentionne les médailles obtenues à Liège (1905) et à Milan (1906), rappelant l’excellence technique récompensée lors des grands concours internationaux de l’époque. Ce détail historique renforce l’authenticité et la valeur de cette pièce de collection.
Avec un diamètre de 55 mm, cette montre offre une présence généreuse qui ne passe pas inaperçue. Son poids de 101,4 grammes confirme la richesse de l’or utilisé dans la fabrication du boîtier. Malgré son ancienneté, elle est dans un état de conservation remarquable, avec un éclat intact et un fonctionnement précis. Cette noble pièce est idéale pour intégrer une collection exigeante ou pour être offerte à un véritable amateur d’horlogerie ancienne.
Un véritable bijou qui ne se contente pas d’embellir, mais qui vibre à chaque battement du temps. Ne laissez pas passer cette opportunité unique. Elle fera sensation en tant que pièce maîtresse dans une vitrine ou comme centre d’une collection horlogère de haut niveau.
Dimensions : 55 mm (2.17 in). Poids : 101,4 g.
Histoire des Montres à Répétition à Minutes
La répétition à minutes est l’une des complications les plus sophistiquées et admirées de la haute horlogerie mécanique. Son invention remonte à la fin du XVIIe siècle, attribuée aux horlogers anglais Daniel Quare et Edward Barlow, bien que ce soit en Suisse que la perfection technique de ce mécanisme fut atteinte. Il permet à la montre d’émettre une série de sons en appuyant sur un poussoir, indiquant les heures, les quarts et les minutes écoulées depuis la dernière heure complète. Ce système offrait la possibilité de connaître l’heure dans l’obscurité, avant l’arrivée de l’éclairage électrique.
Au XIXe siècle, surtout dans sa seconde moitié, la répétition à minutes devint une démonstration de virtuosité technique et esthétique, réservée aux pièces de très haut de gamme. Les montres dotées de cette fonction étaient fabriquées par des maisons horlogères prestigieuses comme Vacheron Constantin, Audemars Piguet ou Patek Philippe, et étaient généralement commandées par la haute aristocratie européenne. Ces pièces représentaient non seulement un investissement, mais aussi un symbole de statut et de raffinement.
Lors des Expositions Universelles de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, les montres à répétition à minutes remportèrent de nombreux prix. Ces concours, comme ceux de Liège en 1905 et de Milan en 1906 (tous deux mentionnés sur cette pièce), récompensaient la précision, la qualité sonore et la sophistication mécanique. Les maîtres horlogers y concouraient pour obtenir les médailles d’or tant convoitées, garantes d’une réputation mondiale.
Aujourd’hui, les montres anciennes à répétition à minutes sont des objets de culte pour les collectionneurs, non seulement pour leur complexité technique, mais aussi pour leur beauté sonore, leur histoire et la difficulté de leur fabrication. Chacune est une œuvre d’art unique. Conserver une telle pièce, c’est préserver un pan fondamental de l’art horloger universel.