Portrait De John Neale d'Allesley Park Vers 1730 - Cercle De William Hogarth flag


Description de l’antiquite :

"Portrait De John Neale d'Allesley Park Vers 1730 - Cercle De William Hogarth"
Cet élégant portrait reflète la ressemblance de John Neale (1687-1746) de Allesley Park, Warwickshire, et Cherington Park, Gloucestershire. Issu d'une famille qui avait soutenu Cromwell et la cause parlementaire pendant les guerres civiles anglaises, le grand-père, le père et le fils ont tous deux été députés pour diverses circonscriptions des Midlands au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Allesley Park, situé à la périphérie de Coventry, était le siège de la famille de Neale depuis 1692 lorsqu'il a été acheté par le père de John, Henry, dans le but d'étendre le contrôle politique de la famille sur cette zone prospère des West Midlands. L’éducation de notre sujet a commencé au Pembroke College Oxford, puis il a été admis au Middle Temple en 1705. John Neale a finalement été député de Coventry à divers moments entre les années 1722 et 1741.

Malgré ses liens politiques avec cette ville, Neale a finalement acheté l'ancien manoir de Cherington dans le Gloucestershire en 1727. Trois ans après l'achat de ce manoir, il épousa la commode de la princesse Caroline Frances Pope en 1730, la fille d'un propriétaire terrien du Shropshire avec qui il eut trois filles. Ce sont probablement les relations de Frances à la Cour qui ont valu à Neale le poste de contrôleur de la maison de la princesse de Galles, un poste important qui aurait pu justifier la création d’un tel portrait. En 1740, il aurait remplacé les bâtiments médiévaux de la région par une nouvelle structure, rebaptisant le site Cherington Park. Le bâtiment a survécu à ce jour, mais a été radicalement modifié depuis.

Le costume élaboré du gardien est également de la plus haute qualité, ce qui complimente le décor de la salle en pierre dans lequel il se trouve. Constituée d'une longue redingote bleu profond, décorée de boutons et de fils dorés, Neale est capturée dans un moment de relative aisance. La façon dont il porte son tricorne sous un bras, tout en retirant l'un de ses gants, suggère presque un retour récent de l'extérieur. L'épée de cour dorée, l'accoutrement de tout homme digne de cette période, est visible suspendue à sa hanche. Le ton et la composition du tableau dégagent une confiance tranquille. L’inclusion des armoiries de sa famille aurait pu suggérer ses ambitions de rehausser la position de sa famille, proposition rendue tout à fait possible grâce à sa position à la cour.

La qualité du pinceau que l'on retrouve sur le visage de Neale est exceptionnelle et ne fait que compléter l'intérêt de la photo. De plus, la conservation récente et minutieuse de cette œuvre, entreprise pour le compte de Portraits d'époque, a révélé sa vraie qualité et son remarquable état de conservation. La peinture des traits du visage de la gardienne est entreprise avec une approche vibrante, picturale et confiante. Cette technique passionnante et expressive contraste avec le style plus doux et souvent plus superficiel promu par des contemporains à la mode tels que Thomas Hudson pendant cette période. Cette manière rugueuse, où les coups de pinceau rapides et nerveux sont visibles, fait écho au style de peinture mis en avant en Grande-Bretagne par l'artiste Sir Godfrey Kneller à la fin du siècle précédent. Cela est particulièrement visible dans la façon dont le sol et les demi-teintes de gris bleu sont préparés avant que des tons chair vibrants ne soient peints sur le dessus. Cela permet d'obtenir une profondeur et un sens du caractère remarquables, ce qui est primordial pour créer un portrait vivant et respirant. Kneller, après tout, avait sans aucun doute appris cette technique en travaillant dans l'atelier des peintres hollandais Ferdinand Bol et peut-être même Rembrandt, véritables maîtres de cette manière rugueuse et expressive de peindre.

Malgré des efforts concertés, il n'a pas été possible d'identifier le créateur de ce portrait en particulier. Cependant, nous pouvons être sûrs que ce pinceau doit avoir été utilisé par un véritable maître de la peinture. Des comparaisons peuvent être faites avec plusieurs tableaux de William Hogarth, dont l'habileté avec un empâtement épais est particulièrement visible dans son Autoportrait de 1735 au Yale Center for British Art. Dans ce cas, la manière picturale de Hogarth était une exception lors de la montée du style classique poli et lisse rendu populaire pendant la première moitié du XVIIIe siècle dans les portraits britanniques. La capacité particulière de Hogarth à manipuler la peinture afin de capturer non seulement la ressemblance mais aussi le caractère de son modèle a fait de ses portraits certains des plus emblématiques produits au XVIIIe siècle.

Ce tableau est proposé dans son cadre d'origine du 18ème siècle, de belle qualité, sculpté à la main et doré.


Toile: 50 "x 40", 120 cm x 102 cm.
Encadré: 57 "x 47", 145 cm x 119,5 cm
Prix: 17 550 €
Epoque: 18ème siècle
Style: Autre style
Etat: Parfait état

Matière: Huile sur toile
Diamètre: 119,5cm
Hauteur: 145cm
Profondeur: 5cm

Référence (ID): 1168532
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