Nature morte aux fleurs et épis de maïs Signé en bas : « A. Christensen, Rocca di Lupo, 1886 »
Huile sur toile, 38 × 50 cm.
Cette composition raffinée constitue un exemple magistral de la sensibilité picturale d’Anthonore Christensen, peintre danoise importante et délicate, spécialisée dans les natures mortes – notamment à sujet floral, thème qu’elle affectionna profondément tout au long de sa carrière.
Dans cette œuvre exécutée lors d’un séjour en Italie et signée « Rocca di Lupo, 1886 », l’artiste dispose avec un grand sens de l’équilibre une coupe abondante de pêches et de raisins au premier plan, associée à un élégant vase rustique d’où s’élèvent des roses épanouies et un feuillage luxuriant.
Sur la droite, deux épis de maïs entrouverts apportent une note champêtre et lumineuse, équilibrant la scène avec naturel.
Formée à l’Académie de Copenhague, Christensen développa un langage pictural raffiné et sensible. Elle séjourna longuement en Italie, notamment dans les régions du centre et du sud, où elle aimait peindre sur le motif. Fidèle à l’esprit de la peinture en plein air, elle travaillait souvent dehors, chevalet à la main, observant attentivement le monde végétal et le traduisant en œuvres vibrantes de vie, de naturel et d’harmonie chromatique.
Cette toile datée de 1886 constitue un exemple particulièrement réussi de son art : une nature morte élégante et riche de détails, révélant pleinement sa capacité à saisir la poésie silencieuse de la nature.






























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