Empire romain - Ier-IIe siècle de notre ère
Manche de couteau (manubrium cultri) en os sculpté, orné d'une tête de lion ou panthère stylisé en ronde-bosse.
4 cm de longueur
Os animal (probablement bovidé), patine beige-crème.
Extrémité sculptée représentant une tête de félin (lion ou panthère) avec gueule ouverte, détails de la crinière incisés. Corps du manche à section polygonale avec rainures de préhension. Collet mouluré de transition entre la tête et le fût.
Bel état. Sculptures nettes et bien préservées.
Manche de couteau de table ou couteau personnel (cultellus). Les têtes léonines, symboles de force et de protection, étaient particulièrement appréciées dans l'artisanat romain.
Ier-IIe siècle de notre ère.
Musée du Louvre : manches similaires inv. S 2673 et S 2703, même iconographie léonine et dimensions comparables.
Provenance : ancienne collection Julien Bessonneau
Julien Bessonneau (1842-1916) Issu d’une riche famille d’industriels, Julien Bessonneau développe fortement ses manufactures de tissage de lin et de chanvre, devenant dans les années 1870 le principal industriel d’Angers. À la veille de la Première Guerre mondiale, ses établissements emploient environ un Angevin sur seize. Comme beaucoup de patrons de son époque, il crée des œuvres sociales, dont un club sportif qui deviendra le SCO d’Angers, et participe à l’essor de l’aéronautique avec les célèbres hangars Bessonneau, largement utilisés pendant la guerre. Il possède plusieurs demeures prestigieuses : le château des Brosses près de Saint-Clément-de-la-Place, le château de Mûrs au sud d’Angers, et un grand hôtel particulier au centre d’Angers, ainsi qu’une résidence parisienne rue de Constantine. Grand collectionneur, il réunit une vaste collection d’art : peintures, arts décoratifs, sculptures, objets africains et océaniens, et de nombreuses pièces archéologiques. Son inventaire après décès en 1916 révèle des centaines d’objets antiques (vases chypriotes, grecs, phéniciens, gallo-romains, etc.). Ses achats sont documentés par de nombreuses factures auprès de marchands spécialisés. Après sa mort, ni ses héritiers ni son entreprise ne poursuivent l’enrichissement de cette collection. Une vente importante en 1956 disperse une partie des œuvres.





























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