Huile sur toile, signée et datée au dos.
73 x 54 cm
Si vous souhaitez voir plus d'oeuvres de notre artiste Georges-Henri Pescadère, la Galerie Alexis Pentcheff organise une grande exposition-vente de l'artiste du 22 novembre au 20 décembre, avec plus de 200 oeuvres disponibles à la vente : https://www.galeriepentcheff.fr/fr/exposition-georges-henri-pescadere-1915-2003-690a37b18759b
Georges-Henri Pescadère (1915-2003) – Un peintre secret entre Paris et la lumière du Midi
Georges-Henri Pescadère naît le 7 mai 1915 à Neuilly-sur-Seine. Très tôt attiré par le dessin, il entre à quatorze ans à l’École supérieure d’arts appliqués Germain-Pilon, où il reçoit une formation polyvalente mêlant arts plastiques, décoration, architecture et publicité. Il poursuit ensuite son apprentissage à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, dans l’atelier de Lucien Simon, tout en fréquentant l’enseignement d’Adolphe Cassandre et en travaillant pour le décor de théâtre et de cinéma.
La Seconde Guerre mondiale interrompt cette trajectoire : engagé dans la Résistance, Pescadère est arrêté par la Gestapo en juillet 1944 et déporté en Allemagne, notamment au camp de Dora. Il survit à la guerre et, dès 1946, retrouve une vie civile qu’il reconstruit en épousant Anne Wemaëre. Deux fils naissent de cette union, Marc en 1947 et Roch en 1949. La même année, il fonde la société « Alliance d’Arts Graphiques », exerçant comme graphiste et publicitaire pendant près de trois décennies.
À partir des années 1950, Pescadère se partage entre Paris et le Sud-Est. À Bormes-les-Mimosas, où il acquiert une maison-atelier, et dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Curel, il trouve un environnement propice à une peinture intime, loin des mondanités. Il produit alors une œuvre considérable — plus de six cents tableaux — qu’il expose pourtant très peu, affirmant peindre par nécessité intérieure plutôt que par ambition publique.
Son univers pictural se déploie dans quelques thèmes privilégiés : les rues silencieuses de Paris des années 1950, des paysages lumineux du Midi ou des Alpes, des natures mortes rigoureusement composées, et de nombreux nus féminins. Bien qu’influencé par Cézanne ou par Picasso qu’il admire depuis sa jeunesse, Pescadère développe une écriture personnelle, marquée par la construction, la simplification des formes et une lumière méditée. Il signe rarement ses toiles en façade, préférant annoter leurs versos, comme s’il voulait préserver leur caractère intime.
Georges-Henri Pescadère s’éteint le 7 novembre 2003 à Bormes-les-Mimosas. Ce n’est qu’après sa mort que son œuvre commence à rencontrer un public plus large, grâce à plusieurs expositions et à la redécouverte progressive de son atelier.
Découvrez plus d’œuvres de cet artiste sur le site de la galerie : https://www.galeriepentcheff.fr/fr/peintre-georges-henri-pescadere





























Le Magazine de PROANTIC
TRÉSORS Magazine
Rivista Artiquariato