Gand 1838 – 1890 Bruxelles
Peintre belge
« Un étalage de fleurs – At the Florist »
Signature : signée en bas, au centre-gauche « J. Capeinick »
Technique : huile sur toile
Dimensions : dimensions de l’image 160 x 225 cm, dimensions du cadre 190 x 260 cm
Biographie : Jean (Johannes Bernardus) Capeinick naît à Gand le 19 juin 1838, fils d’Isidore Capeinick, horticulteur et pépiniériste, et d’Anne Marie De Munck. Entouré dès son plus jeune âge de jardins et de plantes, il développe une passion durable pour la nature, qui deviendra le thème central de son art. Son œuvre, marquée par un style réaliste, se concentre sur les fleurs, les fruits, les légumes, les plantes exotiques, les vues de jardin et les natures mortes.
À partir de 1855, il étudie le dessin industriel à l’École industrielle de Gand, grâce à une bourse municipale, avant de travailler à Paris comme dessinateur industriel. Vers 1860–1862, il entre à l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand, où il suit l’enseignement de Théodore Canneel. En 1862, il remporte deux premiers prix à l’Exposition quinquennale de la Société royale d’agriculture et de botanique de Gand pour une présentation de cinquante variétés de pommes et de poires, et expose la même année sa première aquarelle florale au Salon de Gand.
Nommé professeur à l’Académie de Gand en 1872, il réalise également des œuvres décoratives pour l’Hôtel d’Allemagne et conçoit La Flore terrestre pour la parade nautique vénitienne lors des festivités gantoises. En 1873, il obtient le premier prix aux Floralies de Gand avec sa toile Vue du jardin du comte Ch. De Kerckhove. Comme la plupart de ses contemporains, Capeinick expose régulièrement aux Salons triennaux d’Anvers, de Gand et de Bruxelles, ainsi qu’à des expositions provinciales plus modestes, souvent liées à des manifestations florales. Il est également un précurseur des journées portes ouvertes d’atelier, notamment à l’automne 1888, lorsqu’il reçoit des visiteurs tout en se remettant d’une grave maladie oculaire.
En 1881, Capeinick démissionne de son poste d’enseignant et s’installe à Schaerbeek, où il ouvre son propre atelier et forme des élèves tels que Rodolphe et Juliette Wytsman, futurs représentants majeurs de l’Impressionnisme belge. Il est également membre du Cercle des aquarellistes et des aquafortistes belges (1883–1884), actif mais éphémère.
Ses œuvres furent largement collectionnées ; certaines se trouvent aujourd’hui dans la Verzameling Vlaamse Gemeenschap, les Stedelijke Musea Mechelen et les musées de Gand. Le Musée des Beaux-Arts d’Ostende possédait autrefois une importante nature morte, Kunstvoorwerpen uit het Hallepoortmuseum te Brussel (1885), perdue durant la Seconde Guerre mondiale.
Après des années de souffrances dues à une maladie nerveuse et oculaire incurable, Jean Capeinick meurt le 11 février 1890 à l’asile de la Chaussée de Louvain à Schaerbeek, à l’âge de 51 ans.





































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