Antoine Ponchin (1872-1934) Eglise Saint Genest sur le Canal Gallifet à Martigues

La lumière presque irréelle et l’effet d’une fenêtre ouverte sur le Martigues du début du XXe siècle par l’enfant du pays Antoine Ponchin, grand spécialiste de ce sujet qu’il maîtrise sur le bout des pinceaux.
L’œuvre est réalisée à l’huile sur toile, elle est signée en bas à droite et elle est proposée dans un cadre en bois sculpté doré qui mesure 68 cm par 79 cm et 54 cm par 65 cm pour la toile seule.
Ellereprésente l’Eglise Saint Genest dans le quartier de Jonquières sur le Canal Gallifet dans la célèbre « Petite Venise Provençale »
Une Douceur de vivre, le charme et la quiétude des villages de pêcheurs à la fin du XIXe siècle se dégagent de cette oeuvre lumineuse, anecdotique et de grande qualité qui fera le bonheur des collectionneurs amoureux des couleurs et des traditions provençales.

Antoine Ponchin est le fils du peintre Joseph Marius Ponchin et de Françoise Élisabeth Victorine Moulin.
Son propre fils, Joseph Henri Ponchin, sera également artiste peintre.
Antoine Ponchin est l'élève de Théophile Henri Décanis (1847-1917), Julien Gustave Gagliardini (1846-1927)et de Jean-Baptiste Olive (1848-1936).
Il expose au Salon des artistes français de 1893 à1933 et obtient une mention honorable en 1904 (Vieux moulin sur le Morin), une médaille de 3e classe et le prix Raigecourt-Goyon en 1906 (Soleil du soir, étang de Berre et Paysage), puis une médaille de 2e classe en 1910 (Cyprès de Provence et Étang de Carronte).
Il fréquente par ailleurs le Salon des Indépendants de 1904 à 1906 (Canalaux Martigues, Matin, 1904 : Pin à Golfe Juan, 1905. Une rue à Picquigny, Somme 1906), ainsi que les Expositions des Artistes Marseillais.
Après avoir participé à l'Exposition maritime internationale de 1907 de Bordeaux, l'exposition coloniale de Marseille de 1922 et avoir été lauréat, la même année, du prix de l'Indochine, il est envoyé en mission à Hanoï par leministère des colonies du 4 octobre 1922 au 6 mai 1923.
Son fils Jos Henri l'accompagne et ensemble ils décorent le lycée Albert-Sarraut de Hanoï .
La réussite de sa mission lui permet d'être proposé par le ministre des colonies au grade de chevalier de la Légion d'honneur.
Il meurt le 15 décembre 1933 dans le 18e arrondissement de Paris. 

Œuvres dansles collections publiques
Chambéry, musée des beaux-arts : Marine.
Nîmes, musée des beaux-arts : Maisons sur l'eau
Rouen, musée des beaux-arts : Vue de Venise.
  
Distinction·        
Antoine Ponchin est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1923.