Suite de 4 vue du nouveau testament, éditée par la Maison de la Bonne Presse, 1900-1920.
Description par ordre d’apparition:
- « Vue du nouveau testament, n167, Les bergers annoncent les premiers l’évangile. Maison de la Bonne Presse, 5 rue bayard, Paris. Reproduction interdite. » D’après une gravure de Julius Schnorr von Carolsfeld, peintre allemand 1794-1872. En parfait état.
- « Vue du nouveau testament, n173, Jesus prêchant au (illisible). Maison de la Bonne Presse, 5 rue bayard, Paris. Reproduction interdite. » D’après une gravure de Amabel Kerr, écrivaine britannique 1846-1906, dans son ouvrage « A Bible Picture Book for Catholic Children ». En bon état.
- Sans étiquette. « Exode (19, 7-18) Moïse, promulgation de la loi sur le mont Sinaï » d’après Gustave Doré, illustrateur français 1832-1883. Gravé par William James Linton, graveur britannique 1812-1897. En parfait état.
- « Judas Machabée en présence de l’armée de Nicanor » d’après Gustave Doré, illustrateur français 1832-1883. Gravé par Nicolas Barbant (1806-1879). En parfait état.
En somme, de beaux objets de collection!
Histoire de la Maison de la Bonne Presse:
« La Maison de la Bonne Presse est créée en juillet 1873 sous l’impulsion du père Emmanuel d’ALZON (1810-1880) fondateur, en 1845, de la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption, spécialisée dans l’organisation de pèlerinages. Le but de cette fondation est de « grouper dans une œuvre commune, un ensemble de journaux, de publications, de livres, d’écrits de toute nature, capables de servir à l’apostolat catholique » afin du faire face à la montée des républicains anticléricaux incarné par Jules FERRY (1832-1893), ministre de l’Instruction Public, puis président du Conseil en 1880 et 1883. Dès sa création, la Maison de la Bonne Presse édite “Le Pèlerin” puis, en 1880, la revue mensuelle “La Croix” qui devient un quotidien en 1883. “Le Pèlerin” du 22 juillet 1882 publie la lettre d’un certain DELAFOREST, curé de Saint Hilaire à Poitiers, qui fait remarquer que la nouvelle loi Ferry sur l’école laïque (18 mars 1882) va « obliger les paroisses à prendre en charge le catéchisme dès 8 ans et qu’elles ont besoin pour cela de s’appuyer sur des images… N’y a-t-il pas dans le personnel artistique du Pèlerin, quelqu’un de bonne volonté qui consentit à entreprendre une suite de grandes images à l’usage des catéchismes ? ». En quelques années il met en place une véritable entreprise qui deviendra près d’un siècle plus tard, en 1969, le groupe Bayard Presse. En 1882, il comprend avant beaucoup d’autres le rôle que va jouer l’image dans l’éducation et en édite par milliers. Lors du congrès de “La Croix” qui se déroule en septembre 1895, le comité de diffusion du Mans signale le succès d’une nouvelle méthode pour toucher le public potentiel du quotidien : les conférences avec projections lumineuses « 1200 personnes étaient venues à la soirée de recrutement de lecteurs, mais il est clair qu’elles avaient surtout été attirées par l’annonce de projections sur la Terre Sainte ». Certains prêtes utilisent même les projections lumineuses pour illustrer leur prêche. A la suite de cela, le père BAILLY charge Georges-Michel COISSAC de mettre sur pied le service des projections au sein de la Maison de la Bonne Presse. En novembre de la même année, on peut lire dans “Le Pèlerin” que La Bonne Presse fait construire elle-même « une lampe à projections qui n’est rien moins qu’une petite merveille et dont les résultats dépassent de beaucoup ce que l’on avait atteint jusqu’ici ». En mars 1899 paraît à Lyon le premier numéro de “L’ange des projections lumineuses”, premier périodique catholique consacré aux projections lumineuses. La Maison de la Bonne presse édite, quant à elle en 1898, une petite revue “Les Conférenciers” qui propose, sous forme de fascicules, des conférences sur des sujets les plus divers écrites par des spécialistes. Le 1er janvier 1903 paraît “Le Fascinateur”, organe des récréations instructives de La Bonne Presse destiné à accompagner le développement des projections fixes puis cinématographiques. Michel COISSAC en sera le rédacteur en chef durant près de vingt ans. Sous l’impulsion de Michel COISSAC, le service des projections va se développer durant toute la première moitié du XXe siècle, en associant trois éléments complémentaires.
1 – La création d’une collection de vues dessinées ou photographiques sur de multiples sujets, la religion bien sûr, mais aussi sur l’histoire, les voyages et l’éducation.
2 – Le développement et la commercialisation d’appareils de projections fixes puis cinématographiques et tous les accessoires qui vont avec dont les différents systèmes d’éclairage inventé à l’époque.
3 - L’édition de divers fascicules de conférences et publications dont il est le rédacteur en chef.
Le 1er avril 1900, Paul FERON-VRAU (1864-1955), héritier de Philibert VRAU et intime des Augustins, prend la direction de cette œuvre après l’avoir rachetée à ses propriétaires quinze mois avant le vote de la Loi sur les Associations qui dépouille les congrégations religieuses. Avec l’aide d’autres industriels du Nord, il fonde en 1904 la société de la Presse Régionale qui a pour objectif d’aider financièrement des journaux catholiques de province à se développer afin de s’opposer à la politique gouvernementale dans le contexte du “Bloc des gauches” et de la crise créée par la loi de séparation de 1905. Malgré la cession de la Maison de la Bonne Presse à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel sont vendus en 1908 et rachetés par la société civile La Jeanne d’Arc. Le 23 décembre 1909, M. Paul FERON-VRAU rachète au cours d’une vente, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la Maison de la Bonne Presse. En 1927, la Maison de la Bonne Presse commence à diffuser sa collection d’images sur des petites bobines de films fixes « 50 images tiennent sur un film de 25 grammes si bien qu’une poche de soutane peut contenir 50 bobines ! ». Aujourd’hui la Maison de la Bonne Presse, devenue Bayard Presse en 1969, reste toujours la propriété exclusive des Augustins de l’Assomption. »
Source: http://diaprojection.fr/2012/04/27/histoire-de-la-maison-de-la-bonne-presse/
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