Louis Trabuc – Paysage provençal – Huile sur toile - Signé

Huile sur toile à mi-chemin de la figuration et de l’abstraction, dans laquelle on reconnait un paysage provençal, la région de prédilection de Louis Trabuc.
Les motifs représentés, à dominante jaune, sont traversés de lignes verticales vertes et bleues, créant un puissant effet de miroitement. Le ciel se confond ainsi avec l’eau, et la végétation avec la pierre des habitations. Un parasol prune et un bel éclat orange placé au bord du ciel apportent un surcroît de gaîté à cette œuvre qui célèbre le sud de la France.

L’œuvre est signée en bas à droite. Elle est en excellent état, sans restauration. Elle est proposée dans un cadre moderne lui aussi en très bon état.

L’artiste
Louis Paul Trabuc naît le 2 août 1928 à Marseille. Dès 1944, il entre à l’École des Beaux-Arts de Marseille, où il est distingué par plusieurs prix : le Justin Claverie (1949), le Stanislas Torrents et le prix de la Jeune Peinture (1950), puis les prix de l’UMAM au début des années 50. En 1953, il est proposé pour le Grand Prix de Rome, mais ne peut s’y présenter, son père refusant de financer le déplacement. Malgré cela, la critique le remarque : Les Lettres françaises en 1956 le décrit comme « en pleine possession de ses moyens ». En 1956–57, il s’installe à Pierrevert, près de Manosque, où il illustre des œuvres de Jean Giono (Virgile en 1969, La Mission en 1971).

À partir de 1964, il vit définitivement à Lauris, dans le Luberon, et travaille dans le silence de son atelier du Haut-Var, délaissant progressivement la peinture figurative directe de motifs pour développer un univers plus personnel. Son style mêle alors motifs géométriques et végétaux dans des palettes nuancées, et explorant la lumière et la matière avec sens de l’espace et fougue poétique. L’œuvre que nous proposons date de cette période.

Louis Trabuc s’éteint le 23 février 2008 à Manosque, laissant une œuvre profondément ancrée dans la Provence, intime et poétique.

Ses œuvres sont acquises par l’État — « Nature morte aux crevettes » (1955) et « Nature morte aux oursins » — et figurent dans des collections publiques : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée Cantini à Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Musée des Baux-de-Provence.

Œuvre visible à la galerie (07240)
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