Superbe pendule française à mouvement de huit jours avec échappement à ancre, équipée d’un mécanisme de sonnerie à disque tournant frappant les heures en entier et les demi-heures en simple. Le cadran est signé Dubuc jeune, avec des chiffres romains élégants pour les heures et des chiffres arabes pour les minutes.
Le mouvement repose sur six pieds sphériques soutenant un socle en marbre de Sienne raffiné. Au centre se dresse la cage du mouvement patinée, richement ornée d’éléments dorés. À gauche et à droite se trouvent deux figures en bronze patiné finement ciselées : un homme écrivant représentant la Science et une femme lisant représentant la Philosophie.
Ce modèle est une interprétation raffinée du design classique du XVIIIe siècle L’Étude et la Philosophie de Louis Simon Boizot (1743–1809), alors designer à la célèbre Manufacture des Gobelins et directeur du département de design de la Manufacture Nationale de Sèvres. Ses créations, d’abord modelées en terre cuite, furent ensuite réalisées en bronze ou en marbre.
Les éléments en bronze de cette pendule sont d’une qualité exceptionnelle, tant dans le moulage que dans la ciselure extrêmement fine. Une pièce rare et élégante pour les amateurs d’horlogerie française ancienne et d’art néoclassique.
Dubuc le jeune
Jean-Baptiste-Gabriel Dubuc, connu sous le nom de Dubuc le jeune, était un horloger influent à Paris, actif pendant les périodes du Consulat et de l’Empire (vers 1800–1820). Son atelier se trouvait rue des Gravilliers, de circa 1800 à 1817. Les horloges portant sa signature étaient conservées par des aristocrates et des personnalités éminentes, notamment Charles-Marie-Philippe Huchet de la Bédoyère, la veuve du marquis de la Guiche, le sénateur Henry Fargues et André Masséna, prince d’Essling et duc de Rivoli. Dubuc le jeune est décédé en 1819.
Dubuc le jeune avait vraisemblablement un frère aîné, Nicolas-Pierre-François Dubuc (Dubuc l’aîné), également horloger à Paris. Pour se distinguer commercialement, Jean-Baptiste signait ses œuvres Dubuc le jeune, tandis que son frère utilisait Dubuc l’aîné.
Les horloges de Dubuc le jeune étaient réputées pour leur haute qualité et leur élégance. Les historiens et experts en ventes aux enchères considèrent son œuvre comme faisant partie des meilleures créations des horlogers parisiens du début du XIXe siècle.




































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