Georges Guinegault, né à Rennes le 27 mars 1893 et mort à Dinard le 26 juillet 1983.
En juin 1913, élève à l'école des Beaux-Arts de Rennes, il obtient un prix au concours général de composition décorative, "Balcon de Fenêtre", organisée par le secrétariat d'Etat aux Beaux-Arts à l'école nationale des Beaux-arts de Paris. En juin 1912, il avait obtenu une mention à ce même concours.
Ce peintre et graveur est ensuite l'élève de Eugène Delâtre à l'école des Beaux-Arts de Paris. Pour lancer sa carrière, Guinegault réside à Montparnasse où il loue un hôtel particulier au 7 rue Jules Chaplain. En 1933, son atelier se situe rue Dieulafoy à Paris.
Il peint des paysages de Paris, du département de la Manche, en particulier dans la Hague, de la Bretagne ( Quiberon, Saint-Malo...), de la Riviera (Saint-Tropez), des Pyrénées, de la Beauce, du pays basque (1948) ainsi que des scènes orientalistes lors de son séjour au Maroc ( Marrakech, Meknès...). Ses œuvres marocaines sont aujourd'hui particulièrement recherchées.
Il brosse également des portraits et surtout nombre de nus.
Il pratique également la gravure, au moins de 1925 à 1931. La Galerie Lutetia, à New-York et rue Notre-Dame-des-Victoires à Paris, édite trois de ses eaux-fortes : Rue à Ciboure, Ancien cloître à Ciboure et Sur la frontière espagnole. En 1930, Hautecoeur édite deux aquatintes : Soir à Saint-Tropez et Tartanes à Saint-Tropez. En 1931, l'Estampe Moderne édite une aquatinte, Feux de joie en Bretagne.