Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1 flag

Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1
Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1-photo-2
Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1-photo-3

1578919-main-6868f06accf9a.jpg 1578919-6868f077b80ba.jpg 1578919-6868f0c81a5de.jpg

Description de l’antiquite :

"Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1"
Sans titre n°1

Technique mixte sur papier, portant le cachet de la vente d'atelier au dos.
21 x 27 cm

DoraMaar : Seule au bord de la terre 

HenrietteThéodora Markovitch, nait à Paris mais elle est élevée en Argentine, où sonpère, un architecte d’origine croate qui s’était établi en France, a obtenu laréalisation de plusieurs commandes.
De retour à Paris, en 1926, la jeune femme, qui se destine à la peinture,s’inscrit dans l’atelier d’André Lhote à Montparnasse. Sur les conseils de son ami le critique d’art Marcel Zahar, elle s’inscritaussi à l’Ecole de Photographie de la ville de Paris. C’est dans ce domainequ’elle se fera connaitre, utilisant la photographie dans ses recherchesplastiques, au coeur du mouvement surréaliste.
Le nom deDora Maar est inextricablement lié à celui du plus célèbre peintre du XXèmesiècle. Pour avoir été pendant près de dix ans sa muse, son amante, elle est àjamais dans l’imaginaire collectif « la femme qui pleure », qu’amaintes fois peint Picasso. Dora Maar estégalement dans l’ombre d’un autre mythe : Man Ray, dont elle a quelques tempsété l’assistante. Pourtant, après avoir partagé un studio avec Pierre Keferentre 1930 et 1934, elle a pu fonder son propre atelier de photographie, 29 rueAstorg. Réalisant de la photographie publicitaire et des nus pour des magazines decharme, dans son atelier, elle s’adonne aussi à des recherches formelles etexpérimentales, à la pratique d’une photographie artistique où elle se révèleparticulièrement douée et audacieuse. Sous le pseudonyme de Dora Maar, ellecompose ainsi d’étranges photomontages, tantôt érotique, tantôt poétiques,oniriques et dérangeants, des oeuvres à la sensualité latente qui  fontd'elle l’une des meilleures ambassadrices du mouvement surréaliste. 
Engagée dans un groupe d’activistes d’extrême-gauche, elle y rencontrel’écrivain Georges Bataille, dont elle reste un temps la maîtresse et signe àses côtés le manifeste de Contre-Attaque, un tract politique proclamant l’unionde lutte des intellectuels révolutionnaires autour de Bataille et Breton, enoctobre 1935. 
C’est alors qu’elle s’apprête à rencontrer Picasso. Attablée au café des DeuxMagots, Paul Éluard la dépeint, dangereusement passionnée, qui s’amuse àplanter un canif sur la table entre ses doigts lorsque le Minotaure la voit.S’ensuivent des années de passion orageuse. Dora Maar documente par ses photographies le travail du peintre attelé à lagrande machine de Guernica en 1937 et ces travaux montrant les états successifsde l’oeuvre servent à l’avancement de la peinture. Tous deux expérimentent aussi avec curiosité mille et une facettes formelles dela photographie : gravure sur pellicule, photogrammes,« clichés-verre »…Encouragée par Picasso, Dora Maar retourne aussi à la peinture, explorant laveine cubiste, subissant inévitablement l’influence du maître. 
La séparationavec Picasso est une brutale secousse dont Dora Maar semblera ne jamais seremettre. Elle sera même un temps internée. Elle continue pourtant à peindre, des paysages, des évocations qui rencontrentl’abstraction et un certain mysticisme dans lequel elle a fini par seréfugier. Elle décide de partager son temps entre Paris et Ménerbes où elle finit parvivre pauvrement et recluse.
Marcel Fleiss, qui la rencontre vers la fin de savie, décrit son appartement parisien comme « l’antre d’une clocharde ».Elle s’est volontairement coupée de tous ses amis, affiche ouvertement desidées antisémites et homophobes. C’est unefemme seule qui quitte ce monde à la fin des années 1990, avec sescontradictions, les coups d’éclat de la jeunesse et la part d’ombre de cettevieille femme, celle sur qui l’amante délaissée, inconsolable, a posé sonfardeau.
Elle est inhumée au cimetière communal de Clamart où cinq personnesseulement suivent le cortège.Son oeuvrepeint est quasiment resté inconnu, jusqu’à une vente aux enchères posthumeorganisée en 1999, qui a permis de découvrir l’étendue de ses recherchesplastiques, qui n’avaient jamais quitté son atelier.  
En 2019, le Centre Pompidou, qui possède un ensemble important de sa productionphotographique, lui consacre une grande rétrospective, dévoilant ainsi au grandpublic ses multiples talents.

Découvrez plus d’œuvres de cet artiste sur le site de la galerie : https://www.galeriepentcheff.fr/fr/peintre-dora-maar#Oeuvres
Prix: 2 000 €
Artiste: Dora Maar
Epoque: 20ème siècle
Style: Autre style
Etat: Très bon état

Matière: Papier

Référence (ID): 1578919
Disponibilité: En stock
line

"Galerie Alexis Pentcheff" Voir plus d'objets de cet antiquaire

line

"Tableaux Peintures Abstraites, Autre style"

Antiquités similaires sur Proantic.com
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Galerie Alexis Pentcheff
Tableaux XIXe & XXe siècles
Dora Maar (1907 - 1997) — Sans titre n°1
1578919-main-6868f06accf9a.jpg

0682729579



*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form