- Marges avec légères traces de plis, un peu poussiéreux et minimes taches.
- Femme Fatal -
La femme est assise dans le coin gauche du canapé, mais marque le siège de sa jambe relevée. La position de ses bras est décontractée, mais elle occupe tout l'espace. La chaussure et le bracelet font d'autant plus ressortir sa nudité et pourtant, la femme qui nous regarde directement dégage une aura d'inaccessibilité qui la fait apparaître comme une déesse trônant sur le canapé. Cet effet est surtout produit par son visage immobile et sublime, mis en valeur par le fond d'ombre.
Sur à l'artiste
Après avoir commencé un apprentissage d'orfèvre en 1867 pour suivre les traces de son père, Wilhelm Trübner a vu son talent artistique découvert par Anselm Feuerbach, sur les conseils duquel il a entrepris des études à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe. En 1869, il rejoint l'Académie de Munich et entre en contact avec le « cercle Leibl ». Avec Carl Schuch, il découvre le paysage comme sujet artistique. Après avoir fait la connaissance de Wilhelm Leibl, il tourna le dos à l'académie. Il entreprend alors des voyages d'études en Italie, en Hollande et en Belgique. Trübner entretint des échanges artistiques étroits avec Hans Thoma, Lovis Corinth, Max Slevogt et Max Liebermann. En 1888, la galerie Gurlitt organisa une exposition qui lui était consacrée et qui permit à Trüber de se faire connaître à Berlin également. Devenu entre-temps un artiste très demandé, dont les œuvres sont également achetées par des musées, il s'installe en 1895 à Francfort pour enseigner au Städelsches Kunstinstitut, où il est nommé professeur en 1898. En 1903, il rejoint la Sécession berlinoise et devient membre de la Freie Secession en 1914. De 1903 à 1917, il est professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe, dont il est le directeur de 1904 à 1910. Pour des raisons de santé, Trübner ne put accepter la nomination à l'École supérieure des beaux-arts de Berlin, en 1917.





























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