Dimensions : Flacon : L : 12 cm. Coffret : L : 18 cm, l : 10 cm, H : 7,5 cm.
État : Flacon : Excellent, aucun dommage, le bouchon fileté ferme hermétiquement. Coffret : Bon état général, compte tenu de son âge et de sa fragilité. Quelques manques au niveau de la paille sur le couvercle et un pied. Probablement plus foncé aujourd'hui qu'à l'époque de sa fabrication.
Ce produit a probablement été fabriqué avec un simple canif et sa finition est remarquable. Il est difficile de comprendre comment le filetage du bouchon a été réalisé.
Les camps de prisonniers de guerre napoléoniens devinrent des pôles industriels, les détenus s'adonnant souvent à diverses formes d'artisanat pour passer le temps et, parfois, contribuer à l'économie locale. L'un des objets les plus remarquables fabriqués par les prisonniers de guerre français et autres à cette époque était le travail complexe de l'os et de la paille. Les prisonniers faisaient preuve d'un talent remarquable pour créer de petits objets décoratifs tels que des boîtes, des maquettes et des bibelots à partir d'os provenant de leurs rations et de paille facilement disponibles dans les camps. Ces créations délicates servaient à la fois d'expression artistique et de moyen de troc au sein des camps, où les prisonniers échangeaient leurs produits artisanaux contre des articles de première nécessité ou d'autres articles.
Un autre produit courant de l'artisanat des prisonniers de guerre napoléoniens était les maquettes de navires en os et en bois. Avec des ressources limitées, les prisonniers fabriquaient minutieusement des maquettes de navires complexes, reproduisant souvent des navires de leur pays d'origine ou de celui de leurs ravisseurs. Ces maquettes témoignaient du souci du détail et du savoir-faire des prisonniers, témoignant à la fois de leur savoir-faire et d'un lien tangible avec leur patrimoine maritime. Certains de ces modèles ont trouvé leur chemin sur les marchés locaux, où ils ont été vendus comme curiosités ou souvenirs à la population civile.
Outre ces petits objets, certains prisonniers de guerre se sont lancés dans des activités artisanales plus structurantes, comme le travail du bois et du métal. Parmi les prisonniers, des artisans qualifiés produisaient des meubles, des outils et des objets en métal, parfois vendus ou échangés hors des camps. Ces biens témoignaient non seulement de la résilience et de l'ingéniosité des prisonniers, mais contribuaient également à l'activité économique des régions environnantes. Les objets fabriqués par les prisonniers de guerre napoléoniens constituent des vestiges tangibles de leur captivité, témoignant de la créativité et de l'adaptabilité de ces individus confrontés à l'adversité durant cette période tumultueuse de l'histoire.