La mort de Cléopâtre
Huile sur panneau, cm 21 x 28
Avec cadre, cm 34 x 39
Signé en bas à droite "H. Viger. D."
Né à Argentan, en Normandie, dans une famille d’humbles origines, très jeune Viger de Vigneau, vu son talent précoce et marqué, est initié au métier de peintre, fréquentant l’école des arts graphiques fondée à Rouen par Raymond Quinsac Monvoisin, élève du célèbre Pierre Narcisse Guerin ; la formation artistique du peintre français se poursuivit dans les très fréquentés ateliers parisiens des peintres Paul Delaroche, Martin Drolling et Henri Lehman. Grâce à son éducation polyédrique, l’artiste développe dès sa jeunesse un style tout à fait personnel, qui ne vise pas à une émulation mais à la réinterprétation habile des modèles des grands maîtres de l’académisme français du milieu du XIXe siècle. Les œuvres de l’artiste, à partir des années 40 du 800, sont accueillies de manière extrêmement positive dans le milieu parisien et sont acquises par l’aristocratie et les membres les plus riches de la bourgeoisie naissante de l’époque : Les jugements concernant les œuvres exposées au Salon, événement auquel Jean Louis Victor Viger de Vigneau est régulièrement présent depuis 1845, sont également très positifs. La grande appréciation de ses contemporains se concrétise en 1850, avec la nomination comme secrétaire général du comité des artistes de Paris. A partir de 1859, le peintre reçoit de nombreuses commandes, dont celle pour les cartons des trois vitraux monumentaux du chœur de l’église parisienne de Saint-JeanLeu, représentant le Christ et les prophètes Moïse et Élie. À partir des années 1960, l’artiste travaille directement pour Napoléon III, réalisant plusieurs portraits et une série de toiles consacrées à la reconstruction de l’histoire de la famille impériale.