Scène Biblique Samson Et Dalila, Peinture De l'école Vénitienne Du Milieu Du XVIIIe Siècle

École vénitienne, milieu du XVIIIe siècle
Samson et Dalila
Huile sur toile, 83 x 91 cm
Avec cadre, 87 x 94 cm

Dans ce tableau intense représentant Samson et Dalila, réalisé par un maître de l'école vénitienne du milieu du XVIIIe siècle, on saisit pleinement l'esprit théâtral et dramatique de l'art baroque. La scène s'ouvre sur un moment crucial : Samson, trahi par Dalila, est désormais dépourvu de ses forces et se débat alors qu'il est capturé par les Philistins. La tension des corps, les expressions fortement caractérisées et le rendu savant des draperies sont des éléments typiques de la peinture vénitienne de l'époque, influencée par la grande leçon de Tiepolo, Piazzetta et Ricci.
La composition témoigne d'une remarquable maîtrise du dessin et d'une direction de lumière vibrante, qui accentue le pathétique de l'instant et guide le regard du spectateur vers le drame psychologique des protagonistes. Le chromatisme vif, joué sur des nuances de rouge, de bleu et de jaune, est également emblématique de la peinture vénitienne contemporaine, toujours attentive au rendu de la matière et à la préciosité de la surface.
L'iconographie de Samson et Dalila était très populaire dans la peinture baroque et rococo. Le thème était particulièrement cher aux artistes pour la possibilité de représenter le contraste entre la force virile et la séduction féminine. Le visage triste de Samson et la sensualité posée de Dalila révèlent une intention à la fois morale et esthétique, parfaitement en phase avec la peinture religieuse et moraliste de la Sérénissime des décennies centrales du XVIIIe siècle.
La scène représente le moment où Dalila, après avoir appris de Samson le secret de sa force (ses cheveux ne lui ont jamais été coupés), le livre aux Philistins. Le geste de Dalila, qui semble tendre la main au héros, est ambigu, suspendu entre pitié et trahison. Samson, à moitié nu et enchaîné, est toujours représenté dans une posture héroïque mais déjà vaincue, symbole de la fragilité de l'homme face à la séduction. L'iconographie provient du texte biblique (Livre des Juges, 16) et a souvent été utilisée comme une allégorie du conflit entre la raison et la passion, la force et la faiblesse, la vertu et le péché.

Emballage professionnel et expédition assurée pour garantir une sécurité maximale lors du transport.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au +39 3335747733 – info@dequart.com

Possibilité d'APPELS VIDÉO et de visites directes sur rendez-vous à MILAN et OMEGNA (Vb).