Elle est constituée de deux parties, ayant aux extrémités des crochets acérés pour se ficher dans l'étoffe du vêtement à fermer, et au centre un dispositif pour l'ouvrir à volonté.
De chaque côté le bijou se termine par un blason surmonté de l'aigle à deux têtes.
Le presence de cet ornement rattaché à l'empire russe, le caractère oriental du bijou ( proche des modèles ottomans) nous amène à penser à un objet appartenant à la culture traditionnelle du Kazakhstan, pays irrigué par ces deux grand voisinages.
J'ai pu moi même observer des danseuses kazakhes arborer de semblables bijoux sous leurs poitrine, fermant un vêtement traditionnel, lors de spectacles de danse.
Le porter aujourd'hui, pour fermer une cape ou un caraco, ajoutera au vêtement une touche de fantaisie originale.
Ce beau bijou ancien et traditionnel a un caractère affirmé, et évoque des contrées riches d'epopées mystérieuses.