Fils du Vicomte Maxime de Gaigneron-Morin et d’Agnès de Gontaut-Biron, Jean de Gaignero rentre à l’Académie Julian en 1908, dans l’atelier d’Othon Friesz.
Après un séjour prolongé au Maroc où il est blessé durant la Grande Guerre, il expose pour la première fois au Salon d’Automne en 1919 et reprend la peinture à Paris sous la tutelle de son ami Jacques-Emile Blanche.
Il expose par la suite au Salon des Tuileries, au salon des Indépendants, et la galerie Charpentier lui consacre plusieurs expositions.
Gaigneron fréquente aussi bien le milieu littéraire français que les hôtels particuliers du faubourg Saint-Germain. Ami de Proust, de Cocteau, de Morand, il réalise notamment le portrait de François Mauriac, donné par l’auteur à la bibliothèque Jacques Doucet, le portrait de Poulenc, conservé à la bibliothèque musée de l’Opéra de Paris, et le portrait d’Anna de Noailles conservé au Musée Carnavalet.
Le Brooklyn Museum de New-York conserve deux de ses tableaux.