En parallèle de la faculté de droit, il suit assidûment les cours académiques de l’école des Beaux-Arts de Douai, et devient en 1880 l’élève de Pierre Billet (1837-1922). Il y rencontre le peintre Adrien Demont (1851-1928), gendre du célèbre Jules Breton (1827-1906). Sur les conseils de ce dernier, il présente son premier tableau au Salon de Douai, puis en 1887 à Paris Soleil couchant à Esquerchin. Elève d’Adrien Demont et de Virginie Demont-Breton à Wissant, il découvre les paysages de la Côte d’Opale. A chaque été pendant plusieurs années, autour des Demont-Breton, il va y retrouver ses amis douaisiens : Fernand Stiévenart, Henri et Marie Duhem, Félix Planquette. C'est l’époque du groupe de Wissant, incluant des peintres de Berck dont Francis Tattegrain (1852-1915). Sociétaire des Artistes français en 1889.
Maroniez s'intéresse à la photographie et invente un premier appareil photographique à main, puis un deuxième encore plus simple, le Sphynx, appareils qu'il fait breveter en 1891. Les prises de vue réalisées avec cet appareil portatif lui sont précieuses pour capter des scènes du bord de mer : départ et retour des pêcheurs, déchargement du poisson...
Mobilisé en 1914, il est fait chevalier de la Légion d'honneur en juillet 1918. Son atelier est pillé et son épouse déportée pendant l'occupation du Nord. Il meurt d'une crise cardiaque à Paris le 11 décembre 1933. Il est inhumé dans le caveau de famille à Cambrai.
Son œuvre est abondant et disséminé en France, en Europe et en Amérique du Nord. On l'estime à plus de 800 tableaux, auxquels s'ajoutent des milliers d’études, pochades et dessins préparatoires, ainsi que ses nombreuses prises de vues photographiques. Ces oeuvres figurent dans plusieurs musées, notamment à Boulogne-sur-Mer, Cambrai, Douai, Lille, collection du département du Pas-de-Calais…
Présenté dans un beau cadre Montparnasse ancien