Fritz Vanderpyl, poète et critique d'art, 1950 Par Ferdinand Desnos Art Native Outsider Art flag


Description de l’antiquite :

"Fritz Vanderpyl, poète et critique d'art, 1950 Par Ferdinand Desnos Art Native Outsider Art"
huile sur panneau d'isorel, signée et daté 1950 en bas à gauche, encadrement en chêne limé.

Bien que de santé fragile, Ferdinand Desnos a une enfance paysanne heureuse, entre des parents boulangers puis vignerons. Son goût du dessin et de la peinture avec des couleurs fabriquées par lui-même, est encouragé par sa mère qui lui offre, à l'âge de neuf ans, sa première boîte de couleurs. Son adolescence s’épanouira, partagée entre la musique dans un orchestre de jazz et la peinture, pratiquée de jour comme de nuit. Ses premières huiles sur toile, des scènes et paysages de campagne tourangelle, datent de 1919.

En 1923, année de son mariage, il s’installe dans la petite ville de Montrichard. Bien vite chargé de famille (il aura quatre filles), il est contraint, de par sa santé précaire, à mener une vie instable, exerçant divers métiers.

Son installation à Paris, en 1930, fait suite à une période de misère et de maladie ; il travaille quelque temps chez un marchand de jouets dont il réalise un beau portrait sur isorel, puis entre comme électricien au Petit Parisien où il rencontre le critique d’art Vanderpyl grâce à qui il expose au Salon des Indépendants.

Les années 1933 (date de son retour en Touraine pour cause de tuberculose) à 1939 représentent une suite de misères, de deuil (mort de l’une de ses filles), et de quête à l’embauche.
La période de guerre lui inspire des œuvres tragiques ; en 1942 et 1943 la galerie La Boétie lui consacrent deux expositions personnelles et toute sa production est achetée par un riche industriel. L’immédiat après-guerre n’est pas plus heureux. Desnos est affecté en 1945 par deux deuils successifs : celui de son frère aîné, qui lui inspire une œuvre exceptionnelle réalisée le 8 mai, jour de la Victoire, et la mort de son cousin, le poète surréaliste Robert Desnos. La famille se disperse, Desnos demeurant à Pontlevoy avec ses filles tandis que son épouse choisit de vivre à Paris, pour se retrouver à nouveau ensemble en 1948 dans la petite loge de concierge tenue par Madame Desnos, bien vite transformée en atelier.

L’œuvre de ce peintre visionnaire, aux limites du fantastique se déploie sur un registre très varié. De sa rayonnante palette de couleurs - utilisées telles qu’elles sortaient du tube - surgissent des paysages de sa Touraine natale, des scènes d’inspiration mythologiques, animalières mais aussi des compositions religieuses. Il est aussi un portraitiste de talent, comme le témoigne le portrait de son ami et découvreur Fritz Vanerpyl présenté ici. Vanderpyl est assis dans son bureau-salon à Paris au 13, rue Gay-Lussac – tout près de la loge de concierge des Desnos. Nous découvrons sur les murs le portrait à la canne de Vanderpyl peint par Charles Blanc (1933) et son portrait au chapeau jaune et à la pipe peint par son ami Maurice de Vlaminck en (1918). Le troisième portrait représente sans doute le grand-père paternel de Vanderpyl, à savoir Jan van der Pijl (1810-1889), fondateur du célèbre restaurant Van der Pijl de La Haye, peint par Maurits Verveer (1817-1903).
Sur le bureau un livre intitulé Mémorial sans dates: il s’agit des Mémoires de Vanderpyl dont on connaît le manuscrit, lequel n’a en fait jamais été publié. À côté, le premier recueil de poèmes français de Vanderpyl, Les Saisons douloureuses (1907). Comme le nœud papillon, la fleur est symbolique de Vanderpyl : il en avait toujours au moins une sur son bureau.

Miné par une vie de galère, la maladie et l’incompréhension, Desnos décède d’une grave opération en 1958. 
Lui qui de son vivant n'intéressa qu'un infime cercle de collectionneurs fait aujourd'hui l'objet d'études, de catalogues, de rétrospectives, et est entré dans les musées.

Expositions personnelles: 
Galerie La Boétie, Paris, 1943.
Rétrospective Fernand Desnos, Musée des beaux-arts de Tours, 1963.
Fernand Desnos, peintures, Musée Tavet-Delacour, Pontoise, 1980.
Troisième Salon international d'art naïf - Hommage au peintre Ferdinand Desnos, Paris, mai-juin 1986.
Rétrospective Fernand Desnos, Musée international d'art naïf Anatole Jakovsky, Nice, 1993.
Le musée dans la rue, Pontlevoy, 2004.
Ferdinand Desnos à ciel ouvert, Pontlevoy, 2012

Mes remerciements à Daniel Cunin, auteur et traducteur littéraire, spécialiste de l'oeuvre de Vanderpyl pour les informations précieuses fournies sur le sujet de notre peinture.

Nos tableaux, dessins et objets peuvent être étudiés à Paris et à Londres. Un envoi en Colissimo depuis la France est possible!
Prix: 2 200 €
Artiste: Ferdinand Desnos
Epoque: 20ème siècle
Style: Art moderne
Etat: Bon état

Matière: Huile sur bois
Longueur: 51 cm (encadrée: 57 cm)
Largeur: 41.5 cm (encadré 47.5 cm )

Référence (ID): 1262936
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