Il est frappant à quel point le tableau incarne l'oeuvre de Caillard. Comme l’écrit l’historienne et critique d’art Lydia Harambourg à propos de l’artiste dans son ouvrage
« l’Ecole de Paris 1945 – 1965 » :
« Tout ce qui incarne la beauté l'attire : la végétation, la variété des costumes, la richesse des tissus, la grâce de l'enfance »
Caillard fait de longs séjours au Maroc, au Mexique, en Grèce, en Espagne. A Vevey, en Suisse, Caillard participe en 1957 à l'exposition « des Peintres de la réalité poétique». Après une importante rétrospective à la Galerie Durand-Ruel en 1963, il reprend son périple à travers le monde. Il séjourne une année à Madagascar en 1964, puis retourne plusieurs fois au Maroc en 1966, en 1968 et en 1970. La Galerie de Paris lui organise en 1969 une prestigieuse exposition particulière. Il repart à Ceylan en 1971. En octobre 1972, la Galerie des Granges à Genève présente une grande exposition de Caillard «cinquante ans de peinture», puis il séjourne six mois à Bora-Bora en 1973, voyage en Tunisie en 1974, à Bali en 1975, au Mexique en 1976. A son retour, la Galerie André Weil lui consacre une rétrospective en octobre 1976. En novembre 1984, il est une dernière fois présent à Genève, où la Galerie de la Corraterie - faisant suite aux expositions qu'elle lui a consacrées en 1978/79 et 1981 - présente ses œuvres récentes. Christian Caillard meurt à Paris en septembre 1985. La Galerie Jean-Pierre Joubert lui rend hommage à Paris dès juin 1986, alors que la ville de Menton le reçoit en avril 1987 au Musée du Palais Carnolès, et qu’après une exposition à la galerie Künsthaus Bülher de Stuttgart en 1995, la Ville de Paris lui consacre une importante rétrospective en 1997, pour l’honorer en tant que Peintre du 9ème.


































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