"André Favory (1889-1937) Le Bal En Plein Air"
D’une touche légère rapide et nerveuse à la limite de l’esquisse prise sur le motif et symbolisant la légèreté, la joie de vivre et la fête, André Favory représente ici des personnages en train de festoyer et de danser dans dans un décor de verdure, le fameux bal dans une guinguette, un sujet abordé par les plus grands artistes, impressionnistes ou autres.L’œuvre en excellent état est présentée dans un beau cadre Louis XV doré qui mesure par 68 cm par 83 cm, 46 cm par 65 cm pour la toile seule.
L’œuvre est signée en bas à droite, au dos une étiquette ancienne mentionnant le bal en plein air en 1925.
Difficile à prendre en photo à cause des reflets, l'oeuvre est bien plus belle en réalité.
Élève de l'Académie Julian, et fortement influencé par Paul Cézanne, Favory peint dans un style cubiste pendant les premières années de sa carrière.
En 1914, mobilisé, il part pour la Première Guerre mondiale. Lorsqu'il expose de nouveau en 1919, l'expérience des tranchées a profondément modifié sa conception de l'art. Il s'éloigne alors du mouvement cubiste, qu'il juge trop intellectuel, pour s'approcher davantage des aspects charnels de la nature et de la vie.
Il fait de fréquents voyages en Belgique pour étudier l'œuvre de Rubens, qui exerce dès lors sur lui une influence déterminante.
Devenu un maître de la couleur et du mouvement, Favory peint désormais des paysages aux tons chauds, des nus voluptueux et des portraits féminins très sensuels. Il expose régulièrement dans les grands Salons (Salon d'automne en 1921-1923, Salon des Tuileries en 1923-1924, etc.). Pendant les années 1920, les œuvres de Favory sont exposées dans de nombreuses galeries à Paris et à Bruxelles, ainsi qu'à Londres, Amsterdam, New York et Tokyo. Pour des critiques aussi influents que Louis Vauxcelles, il est un artiste majeur de sa génération.
Il mène parallèlement une activité d'illustrateur, pour des ouvrages tels que Les Poèmes de l'humour triste de Jules Supervielle (1919), une réédition de L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert (1924), Ouvert la nuit de Paul Morand (1924), Le Jeu de la “Madame Malade” de Maurice Beaubourg (1926), ou encore Drogues et peintures, album d'art contemporain de François Quelvée (non daté).
Atteint d'une maladie grave et invalidante, il doit cesser de peindre au début des années 1930, et meurt en 1937.
Expositions
En France