École française 1910–1930 Paysage lacustre huile sur toile barbizon tableau peinture 1 flag

École française 1910–1930 Paysage lacustre huile sur toile  barbizon tableau peinture  1
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Description de l’antiquite :

"École française 1910–1930 Paysage lacustre huile sur toile barbizon tableau peinture 1 "
École française, vers 1910–1930

Paysage lacustre
huile sur toile
Dans son jus : A nettoyer
Non encadré

Dans ce paysage d’une douceur lumineuse remarquable, l’artiste parvient à saisir la respiration même de la nature, ce moment fragile où le jour s’étire sur l’eau et diffuse une lumière presque musicale. Réalisée entre 1910 et 1930, à une époque où la France se tient encore sous l’héritage immense de Barbizon mais regarde déjà vers la modernité, cette œuvre témoigne d’une subtilité profonde dans la manière d’aborder le rapport entre terre, ciel et eau.

Le grand arbre qui incline sa silhouette vers le lac agit comme une porte d’entrée dans la scène. Sa présence, à la fois solide et vibrante, rappelle la manière dont Corot structura ses paysages tardifs, aujourd’hui conservés au Louvre et au Metropolitan Museum of Art. Le traitement du ciel, étalé en un ensemble de glacis lumineux, évoque quant à lui les atmosphères argentées que Harpignies déploya dans ses vues d’Italie ou du Morvan. Les lointains noyés dans une brume légère ne sont pas sans faire écho aux poésies visuelles de Cazin, ce peintre de l’intime dont les œuvres peuplent aujourd’hui les murs du Philadelphia Museum of Art ou du Musée d’Orsay.

Loin d’un simple exercice de style, cette peinture révèle un regard profondément sensible, celui d’un artiste qui observe la nature non comme un décor mais comme un organisme vivant. On y perçoit la vibration de l’air, la lente dérive des nuages et cette lumière dorée qui signe toutes les heures suspendues. La matière, subtilement travaillée, mêle transparences et modelés, conférant à l’ensemble cet équilibre rare que l’on retrouve dans les meilleures œuvres de la période.

Ce paysage lacustre, d’une poésie tranquille et d’une justesse lumineuse rare,
appartient à cette tradition française qui n’a cessé de séduire les collectionneurs cultivés des maisons aristocratiques et des grandes demeures des XIXe et début XXe siècles. On y retrouve la sensibilité qui animait les intérieurs raffinés, où dialoguaient paysages, sculptures, boiseries et objets d’art.

L’artiste, formé au grand héritage naturaliste, reprend ici les canons du paysage français tout en les renouvelant avec un sens discret de la modernité. Cette manière d’ouvrir la scène par un arbre penché, presque comme une draperie naturelle, rappelle Corot et les paysages que l’on retrouve dans les anciennes collections aristocratiques françaises et étrangères. Les teintes délicatement posées, les nuances du ciel et la présence calme de l’eau évoquent ces œuvres que l’on trouvait dans les salons lambrissés des hôtels particuliers, où la nature entrait comme une respiration apaisée.

Cette vue , d’une grande subtilité atmosphérique, s’inscrit dans la continuité des recherches entreprises au XIXe siècle par les maîtres du paysage français tout en appartenant pleinement au goût lumineux du début du XXe siècle. Le peintre, héritant des modèles de Corot, Harpignies et de la tradition de Barbizon, revisite les codes naturalistes dans une veine modernisée et plus aérienne, parfaitement représentative de la période 1910–1930.

La structuration de la composition, dominée par la diagonale souple d’un arbre qui cadre la scène, évoque la clarté rythmique propre aux études de Corot conservées au Louvre, au MET ou au Musée national de Stockholm. Le traitement de la rive, où la touche est plus nerveuse, rappelle la peinture de plein air de Harpignies, notamment les paysages du Morvan et de Capri conservés au Musée d’Orsay. Quant aux lointains noyés dans une légère brume, ils perpétuent l’héritage poétique de Charles-François Daubigny et des fonds argentés que l’on retrouve dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

L’artiste exploite avec finesse les techniques de la peinture à l’huile du début du XXe siècle : superpositions transparentes de glacis pour le ciel, empâtements légers sur les feuillages, transitions chromatiques d’une grande douceur. Cette maîtrise du modelé et de la lumière rapproche l’œuvre de certaines productions de Jean-Charles Cazin, dont les paysages crépusculaires sont aujourd’hui conservés dans les principales institutions françaises et américaines (Orsay, Art Institute of Chicago, Philadelphia Museum of Art).

Sur le plan matériel, la toile mécaniquement tissée et les fixations anciennes sur le chant correspondent aux pratiques françaises de la période 1900–1930, période où de nombreux artistes travaillaient pour une clientèle bourgeoise mais aussi pour les marchands spécialisés en paysages décoratifs. La conservation générale, soutenue par un châssis plus récent, permet de lire clairement la palette délicate et les atmosphères subtiles.

Par son équilibre, son raffinement et son inscription dans une tradition muséale prestigieuse, ce paysage pourrait dialoguer avec les collections d’Orsay, du Petit Palais, du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux ou encore avec les galeries du Metropolitan Museum dédiées aux paysagistes français. C’est une œuvre sincère, érudite, et représentative d’une période où la nature demeure un sujet tragiquement essentiel face à la modernité.

Ce tableau possède une vertu essentielle dans l’univers du grand décor: il n’écrase jamais l’espace mais l’enrichit. Il apporte une lumière sourde, une élégance silencieuse, exactement ce que recherchaient les grands amateurs du tournant du siècle lorsqu’ils composaient des ensembles associant meubles d’ébénisterie, objets d’art et peintures de paysage.

Par sa noblesse retenue, sa qualité atmosphérique et sa profonde cohérence stylistique, ce paysage pourrait dialoguer avec les collections dédiées aux paysagistes français des grands musées européens et américains. Il s’agit d’une œuvre empreinte d’élégance et de silence, parfaitement à sa place dans un interieur :

Son format, ses couleurs douces et sa maîtrise technique en font une œuvre idéale pour accompagner un boiserie XVIIIe, une console Régence, un ensemble de bronzes Napoléon III ou une bibliothèque fin XIXe. Par son authenticité française, sa tonalité aristocratique et sa cohérence esthétique, il s’accorde parfaitement avec l’esprit de la galerie Trouver Bonheur : celui de partager un art de vivre cultivé, fait de résonances, d’histoire et de goût.

Prix: 100 €
credit
Epoque: 20ème siècle
Style: Napoleon III
Etat: Etat d'usage

Matière: Huile sur toile
Largeur: 46 cms
Hauteur: 33 cms

Référence (ID): 1663382
Disponibilité: En stock
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