Bouloum, le fauteuil anthropomorphique d’Olivier Mourgue, est né comme un exercice d’imagination et de poésie visuelle. Il est basé sur un objet d’assise découpé dans du contreplaqué que Mourgue a créé en 1968. Il emmena cet objet lors de ses voyages et le photographia dans des décors allant de la campagne à Manhattan. Bouloum était le surnom de l’ami d’enfance de Mourgue, le photographe Patrick Degommier.
En 1970, Mourgue développa toute une série à partir de cet objet, comprenant un fauteuil de repos de même forme et d’autres sièges inspirés de formes de feuille, de papillon, d’avion, de poupée, de cerf-volant ou d’oiseau. La série Bouloum fut produite par la société Airborne, pour laquelle Mourgue concevait des meubles depuis le début des années 1960. Les fauteuils Bouloum furent utilisés dans le pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka en 1970, où ils servaient également de signalétique ainsi que de sièges dans un cinéma et une cafétéria.
Voici un slogan publicitaire de l'époque à propos du Bouloum : « Aussi confortable que provocant, il faut tout simplement faire l’expérience du Bouloum pour vraiment le comprendre. Mais attention… une fois que vous l’aurez essayé, vous en voudrez un pour vous-même… c’est à ce point confortable. »



























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