Miroir carré en laiton chromé français du milieu du siècle par Maison Jansen années 1970

Miroir carré avec double cadre en laiton et chrome des années 1970 par Maison Jansen.

Le cadre en laiton de 2,5 cm de large forme quatre carrés supplémentaires dans les coins, avec le cadre chromé en dessous. Le format strictement géométrique combiné à deux métaux rend le miroir particulièrement décoratif.
Le laiton et le chrome ont déjà vieilli et présentent une magnifique patine qui flatte l'expression stricte.
Le verre du miroir a une teinte brune et apparaît doux par rapport au cadre métallique.

Un objet extrêmement décoratif qui trouve son origine dans le style de vie décontracté des années 1970.
Des tons cognac, rouille et chocolat, des tissus qui évoquent l'opulence et l'abondance, de l'acier inoxydable poli, des mosaïques et du verre fumé.


Maison Jansen était un bureau de décoration d'intérieur basé à Paris, fondé en 1880 par Jean-Henri Jansen, d'origine néerlandaise. Jansen est considéré comme le premier cabinet de design véritablement mondial, servant des clients en Europe, en Amérique latine, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient. Cette maison était située au 23, rue de l'Annonciation, à Paris, et a fermé ses portes en 1989.

Dès ses débuts, Maison Jansen a combiné un mobilier traditionnel avec des influences de nouvelles tendances, notamment le style anglo-japonais, le mouvement Arts and Crafts et le style turc. L'entreprise accordait une grande importance à la recherche historique, grâce à laquelle elle tentait de concilier les désirs de ses clients en matière d'espaces habitables, fonctionnels et souvent spectaculaires. En l'espace de dix ans, l'entreprise est devenue un acheteur important d'antiquités européennes et, en 1890, elle a créé une galerie d'antiquités sous la forme d'une société distincte qui achetait et vendait des antiquités aux clients de Jansen ainsi qu'à ses concurrents.
Au début des années 1920, Jean-Henri Jansen a approché Stéphane Boudin, qui travaillait alors dans l'entreprise de garnitures textiles appartenant à son père Alexandre Boudin, et l'a fait entrer dans l'entreprise.
Les récits concernant cet accord varient. Certains pensent que Boudin a pu apporter une solvabilité financière à l'atelier, réputé mais pauvre en capitaux. L'attention portée par Boudin aux détails, son souci de l'exactitude historique et sa capacité à créer des espaces spectaculaires et mémorables ont apporté de nouveaux contrats à l'entreprise. Boudin a été nommé directeur et a présidé à l'expansion des bureaux et des revenus de l'entreprise.