Arc en acier forgé comportant sa corde ancienne (accidents) . Arbrier massif en bois fruitier (noyer), inspiré d'une crosse de fusil quadrillée. Plaque de couche en tôle, pontet rond. Arc fixé sur la monture par de longues attelles latérales également en acier. Mécanisme et bras d'armement logés dans le dos de la crosse, ouverture commandée par une détente, bras fixé à la monture par un axe traversant situé au niveau de la détente au-dessus du pontet, les flancs de cet axe sont renforcés par deux contre platines. Système de visée réglable à deux tiges. Mécanisme d'armement marqué "Bolton Wigan" sur la protection du crochet de détente.
Mécanisme d'armement fonctionnel.
Arquebusier : Robert Bolton
Angleterre, fin XVIIIe ou début du XIXe siècle.
Ensemble en bon état . Présence de la corde tressée d’origine (accidents).
Dimensions : Longueur totale : 73 cm ; largeur de l'arc : 62 cm.
Apparue en Chine au XIIe siècle avant notre ère, puis utilisée à la chasse par les Romains, l’arbalète se décline en plusieurs types : à jalet, à cranequin, à pied de biche... Plus silencieuse qu’une arme à feu dont la détonation provoque la fuite du gibier, l’arbalète est donc une alliée précieuse du chasseur. Se prenant dans les tourillons fixés de part et d'autre de l'abrier, le pied de biche permet en l’actionnant de tendre la corde à son maximum. Pour déclencher le tir, une simple pression sur la détente placée sous l’arbrier suffit. La puissance d’une telle arme est largement supérieure à celle d’un arc, le projectile étant propulsé à plus de 200 km/h. Pas étonnant dès lors de voir ce type d’arbalète utilisé pour chasser le gros gibier, comme sur cette enluminure du « Livre de Chasse » de Gaston Phébus (1331-1391) dans lequel le plus célèbre veneur du Moyen Âge décrit les différents types d’activités cynégétiques répertoriés.




































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