Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981) flag

Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)-photo-2
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)-photo-3
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)-photo-4
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)-photo-1
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)-photo-2

Description de l’antiquite :

"Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)"
Roderic O'Conor (1860-1940)
le Verger ou Arbres dans le vent, 1893
planche : 255 x 330 mm
feuille : 380 x 565 mm
eau-forte originale
sur vélin d'Arches crème (filigrane « Arches France », voir photo)
amples marges non ébarbées

Vendue en feuille

Très bon état de conservation
(ondulation naturelle du papier)

* * *

A l'été 1893, au Pouldu, près de Pont-Aven, l'irlandais Roderic O'Conor (1860-1940) s'est initié à la gravure, en plein air, dans les paysages bretons aux côtés de son ami le français Armand Seguin (1869-1903). Durant ces mois de création intense et d'exploration à la fois de sa région d'adoption et des techniques de la gravure, Roderic O'Conor réalisa un ensemble d'estampes, aujourd'hui très rares dans leurs impressions originelles, mais que l'on connaît mieux grâce à un second tirage moderne.
Cette estampe précisément, intitulée Le Verger, a été éditée en 1981, en 100 exemplaires, par la galerie Paul Prouté à partir de la plaque de zinc originale achetée aux enchères en 1975. Il s'agit d'une réimpression, mais la radicalité visionnaire de la composition est mise en valeur par les contrastes très purs d'un encrage professionnel et d'un papier vélin d'Arches d'une fraîcheur intacte.

Comme c'est souvent le cas, l'étude de cette estampe, la recherche autour du contexte de création de l’œuvre permet de découvrir plus largement la carrière et l’œuvre de Roderic O'Conor, ce peintre trop méconnu qui a pourtant été proche des sensibilités les plus radicales de son temps, notamment Alfred Jarry, Charles Filiger, Armand Seguin, Emile Bernard et Paul Gauguin. Au printemps 1894, lorsque Gauguin rentra en Bretagne après son premier voyage à Tahiti, il fit la connaissance de Roderic O'Conor : ils s'offrirent mutuellement diverses estampes et Gauguin alla jusqu'à inviter son nouvel ami irlandais à retourner avec lui sur son île du Pacifique. Ce projet ne se concrétisa pas, mais c'est le signe d'une amitié remarquable entre Gauguin et notre artiste.

* * *

En complément à la recherche, certains extraits de l'étude de Roy Johnston dans son catalogue raisonné des estampes de Roderic O'Conor, paru en 1999 :

«  Si l'on considère les estampes d'O'Conor dans leur ensemble, il est évident que c'est de sa collaboration avec Seguin au Pouldu qu'est né le travail le plus intéressant. Le dessin linéaire d'O'Conor dans ces estampes était étroitement lié aux longues bandes de couleurs dont il structurait ses peintures. Dans ses estampes, l'utilisation particulière des lignes qui expriment les rythmes naturels, ainsi que des formes de paysage aplanies montrent clairement ce qu'O'Conor doit au synthétisme de Gauguin. Les estampes qu'il nous a laissées constituent un élément d'importance qui vient s'ajouter et aider à notre compréhension et notre appréciation du travail de l’École de Pont-Aven, tout en confirmant Roderic O'Conor comme l'un de ses artistes les plus importants. 

Le matériel disponible au Pouldu étant très pauvre par comparaison avec les ateliers professionnels de Paris, les deux artistes durent improviser. La plupart des estampes qu'O'Conor réalisa au Pouldu furent gravées sur de minces plaques de zinc qui produisaient une surface imprimée plus grenée et des lignes moins précises que celles obtenues avec une plaque de cuivre. Dans une lettre écrite à O'Conor quelques années plus tard, Seguin révélait qu'ils avaient en fait utilisé du zinc de toiture : « nous avons été ridicules de prendre des zincs et des cuivres de toiture ». Cela explique la présence, sur les plaques et les tirages, de marques de charge et autres imperfections causées par des morsures non voulues survenues lors des bains d'acide. O'Conor préparait probablement ses plaques dans l'atelier, puis les emportait sur le motif, comme autant de feuilles d'un carnet de croquis, dessinant directement sur chaque plaque, devant son sujet. Il semble en cela avoir parfaitement saisi l'esprit de la définition que Philippe Burty donnait d'une estampe comme étant « un dessin en plusieurs exemplaires.

O'Conor ne se soucie pas d’arabesques : sa ligne sinueuse est impatiente, profonde, morcelée, souvent anarchique. »
Prix: 650 €
Artiste: Roderic O'conor (1860-1940)
Epoque: 19ème siècle
Style: Art moderne
Etat: Très bon état

Matière: Papier
Largeur: 565 mm (feuille)
Hauteur: 380 mm (feuille)

Référence (ID): 1643768
Disponibilité: En stock
line

"Antoine Cortes" Voir plus d'objets de cet antiquaire

line

"Gravures - Estampes, Art moderne"

Antiquités similaires sur Proantic.com
Recevez notre newsletter
line
facebook
pinterest
instagram

Antoine Cortes
Tableaux, dessins, estampes à travers les siècles
Roderic O'Conor, Le Verger, 1893 – eau-forte originale, tirage moderne (galerie Prouté 1981)
1643768-main-6904d17e52965.jpg

0622193328



*Un message de confirmation vous sera envoyé par info@proantic.com Vérifiez votre messagerie y compris le "Courrrier Indésirable"

Thank you! Your submission has been received!

Oops! Something went wrong while submitting the form