Leur profil sobre et architectural illustre parfaitement la transition du style Louis XIV vers le début du Louis XV, caractérisée par la rigueur géométrique et la pureté des lignes, encore fidèles à l’esprit classique du règne précédent.
Ce modèle de flambeau, très répandu dans l’orfèvrerie française des années 1725–1735, trouve de proches comparaisons avec les œuvres en argent de Nicolas Bedane (Angers, vers 1729–1732), François-Louis Garnier (Laval, vers 1733) ou Philippe Boutilly (Châlons, vers 1736), qui adoptent la même construction octogonale à degrés et le même galbe du fût.
Chaque flambeau porte le poinçon au C couronné, marque fiscale imposée par l’édit de février 1745 et utilisée jusqu’en 1749 pour sanctionner le paiement d’un impôt sur les ouvrages en cuivre et bronze, neufs ou anciens, dorés ou argentés.
Ce poinçon atteste que la paire fut en circulation et soumise à taxe au plus tard en 1749, confirmant son authenticité et sa belle ancienneté.
Hauteur : 24,5 cm
Référence : Pierre Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIᵉ siècle, Picard, 1987. Comparables : bougeoirs de Nicolas Bedane (Angers, vers 1730), François-Louis Garnier (Laval, 1733), Philippe Boutilly (Châlons, 1736).
 
                        
 
                        
                     
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                            

































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