Depuis la balustrade des hauteurs de l'Arsenal, Sewohl peint le Château de Berlin grande figure de l'architecture baroque à la coupole de cuivre verdâtre. On remarque au centre le pont Schlossbrücke arborant ses statues à la gloire d'Athena, mais aussi de Niké ailée comme celle du premier plan à droite, brandissant un globe terrestre en toute puissance. La peinture symbolise le cœur battant de la république de Weimar, d'une Allemagne renaissante après un épisode de guerre mondiale difficile. Un clocher d'église embrumé à l'arrière plan, près d'une cheminée d'usine fumante, toutes deux probablement détruites aujourd'hui, des ponts-basculants de la Spree, des lampadaires électriques, des voitures Sedan et un kiosque à affichage... La ville Berlinoise est véritablement peinte comme une puissante capitale économique, politique, industrielle et culturelle. Grâce à ces éléments, on peut situer l'huile sur toile vers 1930. Cette peinture à l’huile donne une approche réaliste et atmosphérique, presque néo-impressionniste, du centre Berlinois. Son style est fluide et coloré, sans audace dans la touche.
Signé W.SEWOHL en bas à droite.
Sources :
Hans Vollmer (éd.), Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler des XX. Jahrhunderts, Band 4, Leipzig, E. A. Seemann, 1958.
Grete Grewolls, Wer war wer in Mecklenburg und Vorpommern, Hinstorff Verlag, 2011.
 
                        
 
                        
                     
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                             
                                
                            





























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