Cet ensemble de deux pièces est décoré d'un rose marbré uni sur la panse du bassin et de l'aiguiere. Puis, une frise de postes à l'antique agrémente la lèvre du bassin et délimite la panse de l'épaule de l'aiguiere. L'intérieur du bassin est orné d'une guirlande de feuilles stylisées de lierre et d'une rosace traitée en grisaille. La technique de la grisaille est réutilisée dans le traitement des feuilles lancéolées du piédouche. L'épaule de l'aiguiere est embellie d'opulents motifs de rinceaux traités à l'or.
La monture de l'aiguiere est particulièrement raffinée, traitée en bronze doré, le poussoir décoré d'une coquille et la monture est articulée d'une charnière.
État : un éclat au bassin, usures à la grisaille du bassin et sur la lèvre intérieure de l'aiguiere
Nota : En 1757, le chimiste Jean Hellot met au point la nuance de rose qui sera adaptée à la porcelaine. La manufacture de Sèvres vendit plusieurs pièces à la marquise de Pompadour, ce qui donnera le "rose Pompadour" du nom de la favorite.
Le rose, obtenu à partir d’or colloïdal, était l’une des couleurs les plus coûteuses et difficiles à produire.