Cette coupe en bronze doré, bien que datant du XIXᵉ siècle, est très semblable aux coupes de la Renaissance qui ornaient les palais et que l’on peut aujourd’hui admirer dans les grands musées.
Au centre de la coupe se trouve la tête d’Aphrodite, la déesse grecque de l’Amour. Aphrodite est l’une des trois déesses dont la querelle provoqua le début de la guerre de Troie. Les Romains identifièrent Aphrodite à leur propre déesse Vénus, issue de la mythologie romaine.
Aphrodite a été représentée dans l’art occidental comme un symbole de la beauté féminine et figure dans de nombreuses œuvres artistiques, de la Renaissance jusqu’à nos jours. Elle est également connue comme la déesse qui donna aux Sirènes leurs ailes et leurs jambes d’oiseaux, tout en conservant leurs visages de jeunes femmes, parce qu’elles refusèrent d’accorder leur virginité, que ce soit à un dieu ou à un mortel (alors que les déesses de la mythologie nordique sont mi-femmes, mi-poissons, celles de la mythologie grecque sont mi-femmes, mi-oiseaux).
Trois Sirènes grecques sont également représentées sur la base de la coupe. Il convient enfin de souligner la remarquable qualité du travail de ciselure de cette pièce, dont les détails sont d’une finesse exceptionnelle.































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