Déesse du Printemps – Guanyin en ivoire finement sculpté, Chine, début du XXe siècle
Élégamment incarnée dans une posture de grâce et de sérénité, cette représentation de Guanyin, déesse de la compassion et du renouveau printanier, se distingue par la finesse exceptionnelle de sa facture et la richesse symbolique de ses attributs. Sculptée à la main dans un ivoire délicatement patiné, la divinité se tient debout sur un socle en bois laqué noir, dans une attitude empreinte de majesté.
Son bras gauche esquisse le abhaya mudra, geste de l'absence de crainte, tandis que sa main droite soutient une corbeille florale débordante de pivoines et de lotus, allusions à la beauté éphémère et à l’éveil spirituel. Sa chevelure relevée est ornée d’un shoudai niao — oiseau de paradis — sculpté avec une minutie remarquable, symbole de pureté céleste et de bénédiction.
Les plis de sa robe, animés par un mouvement subtil, révèlent une maîtrise technique rare, évoquant les brises printanières et la fluidité du divin. Chaque détail — des traits du visage empreints de douceur à la texture des pétales — témoigne d’un savoir-faire virtuose propre aux ateliers chinois du début du XXe siècle.
Œuvre d’une grande délicatesse, cette sculpture incarne à la fois la spiritualité et l’élégance décorative, et s’inscrit dans la tradition des objets de dévotion raffinés prisés par les collectionneurs d’art asiatique.
Dimension : Hauteur 14 cm sans socle, 17 cm avec socle, Largeur 8 cm, Poids 171 grammes.




































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