Voici sa biographie tirée de Wikipédia français :
Elève de Bonnat, il se spécialise dans les scènes de genre, les portraits et la peinture historique et religieuse.
Deux de ses tableaux – La Mère Auberger (1884) et Le Baptême de l'orphelin (1884) – sont exposés au musée Anne-de-Beaujeu à Moulins. Paul de La Boulaye était le fils d'Eugène Georgette du Buisson de La Boulaye (1810-1888) et d'Adrienne de Graindorge d'Orgeville de Mesnil-Durand (1811-1859). Son grand-père paternel, Jean-Baptiste Georgette du Buisson (1781-1856), vicomte de La Boulaye, avait été secrétaire général de la maison royale, puis intendant de la liste civile et député sous la Restauration ; Louis XVIII le fit vicomte héréditaire le 8 janvier 1820. Sa famille maternelle était une famille d'officiers.
Expositions :
Première exposition au Salon[modifier | modifier le code source]
Il expose des peintures religieuses au Salon à partir de 1873 (David, Le Martyre, L'Adoration des bergers).
Salon « Paysan ».
Il oriente progressivement sa peinture vers des références régionales, d'abord bressanes (Au sermon, souvenir de la Bresse, 1879), puis bourbonnaises (Le baptême de l'orphelin, 1884), où ses personnages portent des costumes locaux et présentent des traits correspondant aux habitants de la région. Ses thèmes deviennent alors paysans.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, il évolue vers un académisme et adhère aux valeurs du travail, de l'économie et de l'ordre moral.
Il est récompensé à l'Exposition universelle de 1889 pour « Les marchandes de volailles de Bresse » et reçoit une médaille.
Mariage en 1881.
En 1881, il épouse Constance Chabot (1857-1895), issue d'une famille de notables bourbonnais, dont le père est maire de Toulon-sur-Allier. Elle lui donne une descendance.
Son mariage le rattache au Bourbonnais, auquel il doit plus tard une part importante de son inspiration (La Mère Auberger, symbole de la tradition, Le Baptême de l'orphelin, Le Chapeau bourbonnais).
Il ne faut pas le confondre avec un peintre du même nom, Paul de La Boulaye (1902-1961), qui appartient à une autre famille (Les Lefebvre de La Boulaye).
Bibliographie : E. Benezit, « Dictionnaire des peintres, sculpteurs, décorateurs et graveurs », Paris, 1999 ; Thieme/Becker, Leipzig, 1999, Catalogue du musée d’Orsay, Paris.
Inscription : signée et datée de 1903, en haut à droite.
Technique : huile sur toile. Cadre doré de salon.
Dimensions : non encadrée : l 55 x h 68,5 cm ; encadrée : l 95 x h 107,5 cm.
État : en très bon état.