Le fond sombre met en valeur la fraîcheur et la luminosité du visage, dans un style qui évoque les recherches menées par Joshua Reynolds, Thomas Gainsborough ou George Romney, maîtres du portrait mondain anglais. Le format ovale, prisé au XVIIIᵉ siècle pour les effigies féminines, renforce l’intimité et l’élégance de la composition.
Le tableau a été examiné par une restauratrice qui a procédé à un nettoyage et à quelques légères reprises. Lors de cette conservation, elle a constaté que la toile avait été préparée avec un enduit coloré vert et ocre, selon les zones, servant de base à la mise en peinture — une technique caractéristique de certaines pratiques picturales du XVIIIᵉ siècle.
L’œuvre est présentée dans un cadre en bois sculpté et doré du début du XXᵉ siècle, à décor de feuillages stylisés, qui met en valeur le tableau sans être son cadre d’origine.
Au revers, une étiquette d’exposition/vente datée du 3 avril 1907 identifie l’œuvre comme « École anglaise XVIIIᵉ siècle – Portrait d’une jeune dame », sous la direction de l’expert bruxellois Fernand Fievez. Avec son frère Edgard, il dirigeait la Galerie Fievez (fondée en 1877 à Bruxelles), maison réputée pour ses ventes publiques de tableaux et objets d’art jusque dans les années 1930.
Dimensions :
À vue : 90 x 71 cm
Avec cadre : 107 x 87,5 cm