Rare pilulier rectangulaire en or rose 18 carats, poinçonné à Paris entre 1819 et 1838, entièrement guilloché et orné de frises ciselées de rinceaux feuillagés. Pièce d’orfèvrerie luxueuse d’une exécution remarquable, témoin de la maîtrise des ateliers parisiens sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.
Dimensions : L. 85 mm ; l. 53 mm ; h. 14 mm
Poids : 97 g
Matière : Or rose 18 K (poinçon tête de vieillard, Paris 1819–1838)
Décor : Guillochage et ciselure de rinceaux feuillagés
État : Excellent, infimes traces d’usage
Le pilulier, méconnu et rarement conservé, succède au modèle utilitaire du XVIIIᵉ siècle et devient au XIXᵉ un objet de vertu, élégant et fonctionnel. Au XVIIIᵉ, il servait à façonner les pilules à partir de pâte médicamenteuse, à l’aide de plaques dentelées comme le décrit Antoine Baumé (1728–1804). Avec la mécanisation, il évolue en boîte de conservation et de transport pour pilules, réservée à une clientèle aisée.
Beaucoup plus rares que les tabatières, les piluliers en or massif de cette qualité sont quasi absents du marché et ne subsistent aujourd’hui que dans quelques collections publiques ou privées.
Un objet en or n’est pas seulement un investissement, c’est un héritage.
C’est une pièce rare, intemporelle, qui traverse les générations sans perdre de sa valeur ni de sa beauté. Contrairement aux biens matériels qui s’usent ou se démodent, l’or reste intact, il se transmet, il raconte une histoire. Offrir ou acquérir un objet en or, c’est allier l’élégance à la sécurité, le plaisir au patrimoine.
Le lingot de 100 grammes d’or se vend aujourd’hui à plus de 10000 euros!