Paire de vases pots couverts formant cassolettes de style Louis XVI, en bronze à 2 patines (verte et dorée) finement ciselé de putti et chérubins faisant une ronde avec des guirlandes de fleurs et tenant un bouc, prises en forme de satyres, d'après le modèle de Clodion*, socle en marbre, signées BD pour le bronzier Barbedienne**, d'époque XIXème siècle.
Ces cassolettes sont en bon état et sont très décoratives. Signées et numérotées en dessous.
A signaler : légères salissures et usures du temps, voir photos.
* Claude Michel dit ClodionNé le 20 décembre 1738 à Nancy et mort le 29 mars 1814 à Paris, est un sculpteur lorrain, puis à partir de 1766 français. Il a sans doute passé le début de sa vie à Nancy et à Lille. En 1755, il entra à Paris dans l'atelier de son oncle maternel Lambert Sigisbert Adam, sculpteur. Il y resta quatre ans, puis devint à la mort de son oncle un élève de Jean-Baptiste Pigal. Il est connu pour ses groupes mythologiques de danseuses, de nymphes ou de baigneuses en terre cuite. Il a aussi exécuté des œuvres de grande proportion, notamment "Hercule en repos", "le Fleuve Scamandre", "le Déluge", un buste de Tronchet, etc. Il est l'auteur du décor "aquatique" du château de Digoine.
**Ferdinand Barbedienne (1810-1892)était un industriel français. Il est principalement connu pour sa fonderie de bronze de reproduction d'art. Fils d’un modeste cultivateur normand, il fit une première fortune dans les papiers peints avant de s’associer en 1838 avec le mécanicien Achille Collas (1795-1859), qui venait d’inventer un procédé de reproduction en bronze et à plus petite échelle, d'objets d'art. En 1839, Barbedienne fonda la maison où il fit reproduire en bronze la plupart des statues des musées d’Europe, suffisamment réduites pour pouvoir orner les intérieurs modernes. Son idée était de démocratiser l'art, en rendant accessible de fidèles reproductions de chefs d'œuvre. Les thèmes choisis sont souvent allégoriques, et puisent largement dans le répertoire antique. Encore aujourd'hui, il est assez fréquent de retrouver dans les foyers "bourgeois" des bronzes signés Barbedienne. Il appliqua ses procédés aux travaux des sculpteurs de son époque (Barye, Fremiet, Mène, etc.) et créa de très nombreux modèles de bronze d’ameublement, des émaux, cloisonnés, hauts et bas-reliefs en bois etc. Par les contrats d'édition qu'il leur proposait, il contribua à leur succès par la diffusion de leurs œuvres. Étant sans enfant, c'est son neveu et successeur, Gustave Leblanc-Barbedienne, qui développa la fonderie en se spécialisant dans les bronzes monumentaux. En France, beaucoup de monuments aux morts sont signés Leblanc-Barbedienne. La qualité de la fonte, de la ciselure et de la patine, propres à la manière Barbedienne ont fait que progressivement, la signature du fondeur a gagné en importance. Notamment grâce à Ferdinand Barbedienne, le rapport de sculpteur à fondeur est devenu analogue au rapport entre le compositeur et l'interprète pour la musique. Ferdinand Barbedienne repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Dimensions- Diamètre aux anses 18,5 cm
- Hauteur 41,5 cm
- Socle 12,5 cm x 12,5 cm
Référence : F30 1248
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