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JEAN VILLERI (1896–1982) / PROVENCE / ANNÉE 1926 /  Haut-de-Cagnes sous la neige
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Description de l’antiquite :

"JEAN VILLERI (1896–1982) / PROVENCE / ANNÉE 1926 / Haut-de-Cagnes sous la neige"
Un témoin rare de la Provence enneigée par un pionnier discret de la modernité méditerranéenne
Cette très belle œuvre, peinte en 1926 par Jean Villeri, représente le vieux village du Haut-de-Cagnes, figé dans le silence ouaté de la neige. Dans une Provence plus souvent baignée de lumière que couverte de blanc, cette scène hivernale confère au paysage une atmosphère à la fois intimiste, méditative et presque spirituelle, fidèle à la sensibilité de Villeri.

50 x 61 hors cadre
62.5 x 73.5 avec cadre
Signée et datée 26 en bas à gauche

Dès cette époque, Villeri développe un style personnel profondément marqué par une recherche de structure, de volume et de matière, qui s’inscrit dans les courants modernistes tout en demeurant indépendant des écoles. Ici, les maisons étagées, les toits couverts de neige, les masses sombres des oliviers et le ciel plombé sont traités dans une palette sobre, aux gammes sourdes de gris, d’ocre et de brun, qui donne au tableau une densité silencieuse.
Daté de 1926, ce tableau se place dans les premières années actives de Villeri, à un moment où l’art moderne est en pleine mutation. Tandis que le cubisme a déjà imposé une nouvelle vision de l’espace pictural, de nombreux artistes méditerranéens cherchent à réconcilier modernité formelle et fidélité à leur terroir.
Villeri, alors jeune artiste de 25 ans, s’inscrit dans cette voie exigeante : il délaisse les effets faciles pour structurer l’espace, simplifier les formes, et exprimer l’essence d’un lieu. Cagnes, qui avait attiré Renoir, Foujita, et tant d’autres, devient sous son pinceau un lieu mental et poétique, bien plus qu’un simple motif.
Son approche n’est pas sans rappeler les démarches parallèles de Charles Camoin, de Louis Valtat ou des débuts de Nicolas de Staël, bien qu’il conserve une voix singulière. Il sera plus tard associé à l’École de Nice, sans jamais se fondre dans un groupe, restant solitaire, rigoureux et profondément méditerranéen.

Jean Villeri (1901–1982)

Jean (Giovanni Domenico Giuseppe) Villeri est né le 28 février 1896 à Oneglia (aujourd'hui Imperia) en Italie. Son père, Disma, compositeur et chef d'orchestre à Monte-Carlo et sa mère, née Caroline Oneglio, s'établissent définitivement à Cannes en 1906.

Après le certificat d'études, alors qu'il peint déjà, Villeri est en 1912 apprenti chez un tailleur qui conseille à sa famille de le laisser suivre sa vocation. Il fait son premier envoi au Salon des Artistes Français puis se consacre entièrement à la peinture, parcourant la côte et l'arrière-pays, donnant pour vivre des leçons de peinture, le plus souvent en plein air, aux étrangers qui résident sur la Côte, croisant Renoir, Soutine, Kikoine. Il participe simultanément à des salons régionaux.

En 1916 Villeri séjourne à Paris dont il découvre les musées, puis voyage en Italie. En 1922 il se marie avec Olivia Funk et se fixe au Cannet où il fait la connaissance de Pierre Bonnard dont la rigueur et l'esprit l'influencent profondément, et aux côtés de qui il expose en 1926 à Cannes. C'est autour de l'année suivante qu'il décore le bar de la Sarrazine à Saint-Tropez.

Sa rencontre en 1929 avec Francis Picabia, Jean-Joseph Crotti et Jacques Villon l'engage dans la voie non figurative. En 1934 Villeri adhère au mouvement Abstraction-Création fondé par Herbin, Kandinsky, Mondrian, participe aux expositions du groupe et aux numéros de sa revue. Il fait alors de fréquents séjours à Paris. À Cannes il se lie en 1934 avec Paul Éluard et René Char.

René Char en 1941

En 1937 Jean Villeri illustre le manuscrit du poème « L'Essentiel inconnaissable » de René Char qui préface en 1939 l'exposition à Paris des toiles du peintre sur lesquelles s'agglomèrent déjà aux ciments colorés du sable, du gravier, des fragments de liège. En 1938 sur les pistes de ski de Serfaus en Autriche Villeri fait la connaissance de Jean Lescure qui, après une étude publiée en 1949 dans Cahiers d'art (« Jean Villeri ou les risques de la réalité ») ne cessera d'accompagner les développements de son œuvre.

Les Hauts de Cagnes-sur-Mer où Jean Villeri habitera de 1940 à sa mort

En 1940 Villeri quitte Cannes pour s'installer définitivement, avec sa compagne Simone Bouvier, sur les Hauts de Cagnes-sur-Mer, où il se lie avec Geer van Velde. Recherché par les Allemands il doit fuir à Saint-Jean du Gard en 1944, où il retrouve René Char et rencontre Michel Seuphor.

Après guerre, René Char préface ses expositions à la Galerie Maeght en 1948, à la Galerie Creuze en 1958. Villeri participe régulièrement aux Salon des Réalités Nouvelles et au Salon de Mai, se situant lui-même dans la nouvelle École de Paris qui rassemble notamment Jean Bazaine, Maurice Estève, Alfred Manessier, Gustave Singier[3]. À partir de 1955 sa peinture se couvre de matières, se métamorphose bientôt en bas-reliefs, intégrant cordages et filins, épaves de bois ou de fer. Villeri participe en 1961 et 1962 aux expositions du groupe Reliefs organisées par San Lazzaro. En 1976 il épouse à Mougins Anne-Marie Mousseigne, rencontrée quelques années plus tôt, et obtient la nationalité française. En 1980 une rétrospective de son œuvre est présentée à Saint-Maximin tandis qu'est publié un recueil de ses poèmes, Alternances.

Jean Villeri meurt le 29 avril 1982 à Cagnes-sur-Mer. Plusieurs expositions rétrospectives de son œuvre sont par la suite présentées en France et en Italie.


Prix: 750 €
Artiste: Jean Villeri (1901–1982)
Epoque: 20ème siècle
Style: Autre style
Etat: Parfait état

Matière: Huile sur toile

Référence (ID): 1592316
Disponibilité: En stock
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