Il découvre l’Orient en 1913, lors d’un voyage en Andalousie puis à Tanger, puis il s’installa à Tunis en avril 1914 pour ne plus en repartir, mis à part quelques voyages. Il ne reviendra jamais en Russie.
En Tunisie, il côtoie la haute société de la colonie occidentale et tunisienne et reçoit de nombreuses commandes de portraits plus ou moins mondains qui lui permettent de vivre mais il préfère représenter le petit peuple tunisien, les bédouins dans leurs occupations quotidiennes, les femmes dont les parures et costumes magnifient la beauté.
Il laissa également un grand nombre de paysages au charme délicat.
Ce « peintre de la lumière » meurt à Tunis en 1949 où il est enterré.
En 2010, une exposition et la publication d’un livre lui rendent hommage.
Ses toiles et dessins sont très prisées sur le marché de l’art.
Nous proposons ici trois cartes de vœux pour les années 1938, 1939 et 1941.
Deux d'entre elles présentent des petites vues de paysages à l’aquarelle au dos de cartes de visite.
L’une peut-être avec le mausolée ou Qouba de Zaghouan, portant l’inscription « Heureuse année 1939. A. Roubtzoff. », la seconde peut-être le mausolée ou Qouba de Bir Drassen, portant l’inscription « Heureuse année 1938. A. Roubtzoff. ».
Enfin la dernière aquarelle est sur papier et représente un personnage au chapeau, drapé dans un poncho, elle est signée « A. Roubtzoff./avec ses meilleurs/vœux pour/1941. »
Nous joignons à cet ensemble raffiné deux photos (format 18 x 24) de Luigi Boëye représentant l'artiste à Tunis, dans son atelier, vers 1930-1940.