Cette statue Mambila se distingue par sa chevelure en petits bâtonnets de bois plantés dans le crâne, une signature visuelle forte de cette tradition. Le personnage est représenté les mains jointes devant le torse, posture évoquant la supplication, la prière ou la concentration rituelle.
Ses jambes courtes et son tronc massif traduisent une esthétique volontairement déformée, où l’essentiel est la charge symbolique. Ces figures étaient placées dans des autels domestiques ou villageois, et activées lors de rites de protection, de fertilité ou de guérison. Leur présence incarnait des forces invisibles bienveillantes, protectrices de la famille ou de la communauté.