On y observe un sentier de terre au premier plan, bordé d’arbustes, de végétation sauvage et d’un arbre en fleurs à gauche.
Les prairies s’étendent en contrebas, découpées par des haies et ponctuées de quelques bâtiments ruraux aux toits rouges. À l’horizon, une colline boisée ferme la composition, baignée d’une lumière diffuse et grise, probablement d’un jour nuageux ou d’une fin d’après-midi.
La peinture est réalisée à l’huile sur panneau . Les touches sont relativement libres, parfois fragmentées, particulièrement dans le traitement des feuillages, des herbes et du chemin. On note une construction atmosphérique du paysage, sans contours tranchés, et une perspective douce par fondus successifs des plans, ce qui renforce l’effet de profondeur et la sensation d’humidité printanière.
La palette est dominée par des verts terreux, des ocres, des gris, avec quelques rehauts de blanc dans la floraison des arbres. La lumière, diffuse et non directionnelle, participe à une ambiance calme et méditative.
Esthétiquement, le tableau se situe à la croisée du naturalisme hérité de l’école de Barbizon et d’une sensibilité impressionniste tempérée. Il évoque par moments la peinture de Camille Corot ou des paysages intimes de Sisley et Pissarro.
On retrouve un regard tendre porté sur la nature rurale, sans théâtralité, dans une approche sincère, attentive et presque silencieuse.
L’ensemble dégage une grande harmonie, renforcée par la sobriété de la composition et la délicatesse du traitement de la végétation et des lointains.
44 x 29 hors cadre
53 x 38 avec cadre