Pseudonyme : Marc Aldine
Huile sur toile signée en bas à droite sous pseudonyme Marc Aldine
Visible à la lampe de wood
Vue sur Venise
Cadre doré
Taille toile : 55 X 81 cm - Taille cadre : 75 X 102 cm
Certificat d’authenticité par l’expert Mr Ludovic Saulnier
Georges-Noël Béraud (1912-1972)
Pseudonyme : Marc Aldine
On ne peut dissocier le parcours de Georges-Noel Beraud de celui de son père Eloi-Noel Beraud (1875-1957) qui fut aussi son Maître.
Éloi-Noël Béraud, né le 26 décembre 1875 à Saint-Étienne et mort le 9 février 1957 à Écouen, est un peintre français qui a signé ses œuvres par de nombreux noms dont Antoine Bouvard et Marc-Aldine.
A partir de 1900, son style s’affirme, il peint de beaux tableaux aux accents barbizoniens et de nombreuses scènes typiques de l’Art nouveau qu’il signe N. Béraud ou parfois Pelletier. À cette époque, il utilisait fréquemment l’aquarelle et la gouache.
Après la guerre, il est retourné à Paris et a fait des maquettes et des affiches publicitaires pour les Galeries Lafayette. 1930 est une année capitale, qui marquera à jamais le destin pictural du peintre... En avril, il part découvrir Venise. L’effet est instantané, la beauté du site le subjugue, il est conquis et décide de se consacrer désormais à peindre uniquement Venise.
A son retour de Venise, Éloi passe par Nice pour présenter ses tableaux à Morscio, un galeriste d’origine italienne. Ce dernier, enthousiaste, signe immédiatement un contrat.Morscio a eu l’idée d’un pseudonyme plus commercial et à consonance italienne, Marc Aldine. Cette signature deviendra l’un des deux surnoms qu’il mettra sur toutes ses peintures jusqu’à la fin de sa carrière. Son deuxième surnom est apparu à la fin des années 1930, à la demande de la galerie anglaise Whitgift Galleries qui, pour distinguer ses commandes de celles de Morscio, a décidé qu’il signerait Bouvard, un nom très français qui plaît au marché britannique.
En 1932, Éloi commence à former son fils Georges-Noel (1912-1972). Il lui donne des conseils et lui dévoile ses astuces et techniques. Ils travaillent ensemble, avec l’esprit du maître que Georges lui succède. Pour se démarquer de son père, Georges signera ses peintures Marc Aldine à l’aide d’un procédé uniquement visible sous l’éclairage d’une lampe lumineuse noire (appelée lampe bois).
Bibliographie :
Ludovic Saulnier, Les Bouvard, peintres de Venise : de l’ombre à la lumière, Varreddes, L. Saulnier, 2008.